Une nouvelle clause sera désormais incluse dans les contrats des acteurs suite au mouvement #MeToo

Les contrats des acteurs en Corée du Sud vont connaître des changements.

Le mouvement #MeToo a pris de l’ampleur ces derniers mois en Corée du Sud, permettant aux femmes d’avoir le courage de dénoncer le harcèlement sexuel et les violences sexuelles dont elles ont pu être victimes, notamment sur leur lieu de travail.

Avec le temps, le mouvement s’est répandu au monde du divertissement, et plusieurs acteurs ont déjà reconnu leur culpabilité suite à des accusations proférées à leur encontre. Il y a quelques jours, Lee Seo Won avait par exemple été écarté de la présentation du Music Bank et de son nouveau drama après avoir menacé une célébrité féminine.

Les acteurs touchés par ces accusations sont généralement renvoyés des productions dans lesquelles ils jouent, mais cela a un réel impact sur les chaînes de télévision et sur les compagnies de production qui financent ces projets.

Afin d’éviter cette situation, une nouvelle clause sera désormais ajoutée aux contrats signés par les acteurs. Si un acteur est en effet accusé de harcèlement sexuel après avoir signé un contrat, il devra payer une pénalité pour sa suppression du projet. Un drama qui sera diffusé durant l’été a d’ores et déjà mis en place cette clause.

La pénalité financière inclura non seulement le coût du salaire de l’acteur pour le projet, mais aussi une somme additionnelle.

Une source au sein d’une agence dans le monde du divertissement a déclaré : « Beaucoup de dramas sont affectés par le mouvement #MeToo, alors la position des compagnies de production est compréhensible. Si vous êtes une personne honorable, vous ne serez pas affecté par cette clause. C’est une bonne condition. »

Un professeur d’études culturelles a également expliqué : « Beaucoup de productions sont inquiètes maintenant que différentes allégations sont faites avec le mouvement #MeToo. Toutefois, ils ne peuvent pas directement demander aux acteurs avant de les recruter, et même s’ils le faisaient, les acteurs répondraient non même quand ils sont coupables, alors la décision a été prise de réécrire les contrats à la place. »

Source : isplus