Billybean Music, dirigé par son PDG Keem Billy, a entamé une riposte judiciaire complète contre sa propre artiste, Yu Dabin.
Le label a annoncé avoir déposé une demande d’injonction visant à interdire à Yu Dabin de mener la moindre activité de divertissement, ainsi qu’une plainte civile réclamant 300 millions de wons — environ 200 000 euros — pour rupture présumée de contrat. Cette procédure est distincte de la plainte pénale déjà en cours impliquant l’agence externe MPMG, accusée de tentative de manipulation contractuelle. Selon Billybean Music, l’objectif de cette action civile est de tenir l’artiste responsable d’avoir violé son contrat d’exclusivité et d’avoir collaboré avec des acteurs extérieurs impliqués dans cette tentative de débauchage.
Dans une vidéo publiée sur la chaîne YouTube de l’entreprise, le PDG Keem Billy a rendu publiques plusieurs enregistrements et documents qu’il présente comme des preuves des exigences jugées déraisonnables formulées par le camp de Yu Dabin durant les négociations. D’après ces éléments, la partie adverse aurait exigé un paiement supplémentaire de 40 millions de wons — environ 25 000 euros — et aurait refusé de participer à des concerts dans des salles de moins de 200 places, alors même que l’artiste est toujours liée par un contrat exclusif en vigueur.
Le point le plus controversé concerne une demande selon laquelle Billybean Music aurait dû intégrer au sein de son personnel des employés issus de MPMG. Keem Billy explique que cela reviendrait à faire entrer dans l’entreprise des membres d’une agence concurrente, créant une situation intenable. Il affirme que la société a tenté de trouver un terrain d’entente à plusieurs reprises, mais qu’il est rapidement devenu évident qu’il ne s’agissait pas de simples revendications liées aux conditions de travail, mais d’une manœuvre concertée, en collaboration avec des forces extérieures, visant à provoquer intentionnellement une rupture de contrat.
Billybean Music accuse également Yu Dabin d’avoir mené des activités non autorisées et d’avoir coopéré avec MPMG dans ce qu’ils considèrent comme un cas clair de débauchage illégal. Le label réclame donc non seulement 300 millions de wons de dommages et intérêts, mais aussi la restitution des profits que l’artiste aurait perçus durant la période où elle aurait agi en dehors du cadre contractuel.
Selon Keem Billy, Yu Dabin reste une artiste liée à Billybean Music par un contrat pleinement valide, et cette action en justice vise autant à compenser les lourdes pertes financières subies qu’à envoyer un signal fort à l’industrie : les artistes qui rompent la confiance et s’associent à des tentatives de tampering devront en assumer les conséquences juridiques.
L’avocat du label a ajouté que cette affaire représente un cas typique de débauchage qui met en péril l’écosystème du divertissement coréen. Il a souligné que Billybean Music compte utiliser tous les moyens légaux nécessaires pour défendre ses droits et protéger les investissements réalisés dans l’artiste.
Alors que les accusations de tampering se multiplient dans le milieu du divertissement, de plus en plus de voix s’élèvent pour demander l’intervention des autorités, notamment le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, ainsi que la Korea Creative Content Agency, afin d’imposer des sanctions plus sévères aux agences et artistes impliqués dans ces pratiques jugées déloyales. Avec cette nouvelle action en justice, l’industrie observe désormais de très près l’évolution de ce conflit.
Sources : youtube, naver
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