De nouveaux témoignages viennent contredire les récentes déclarations de Song Ha Yoon concernant des accusations de violences scolaires et de transfert forcé.
Le 2 septembre, le journaliste Lee Jin Ho a publié sur sa chaîne YouTube une vidéo présentant des interviews d’anciens camarades de classe de l’actrice. Ces interventions surviennent après que Song Ha Yoon a durci sa position publique : si elle avait d’abord reconnu, via son ancienne agence, avoir été transférée d’école tout en niant les faits de violence, elle affirme désormais – par voie légale – qu’il n’y a jamais eu ni violences, ni transfert imposé.
L’une des victimes présumées, identifiée comme « A », assure pourtant avoir subi environ 90 minutes de gifles de la part de Song Ha Yoon durant leur scolarité. Revenue en Corée pour entamer une action en justice, elle a annoncé le dépôt d’une plainte symbolique de 10 milliards de wons (environ 6,5 millions d’euros), accusant l’actrice d’avoir diffamé les victimes et aggravé leur souffrance.
Face à cette situation, plusieurs anciens élèves du lycée Banpo ont tenu à apporter leurs souvenirs. « Quand Song Ha Yoon est apparue dans Knowing Bros et qu’elle a fondu en larmes en prétendant être une victime, nous avons tous réagi de la même manière. Même après tant d’années, c’était difficile, parce que je connais certaines victimes et je savais à quel point ça devait être inconfortable pour elles », explique un.e ancien.ne camarade, qui se présente comme l’ami.e de l’ex-petit ami de l’actrice.
Ce témoin affirme se souvenir distinctement de l’état du visage d’une victime après l’agression : « Elles étaient quatre, et trois filles ont participé au passage à tabac. Après l’incident, elles se sont dispersées et on ne les a plus vues ensemble. Si ce n’était pas un transfert forcé, pourquoi auraient-elles disparu ? Song Ha Yoon n’était pas du genre à mener les choses, je n’ai compris la gravité que plus tard. »
Lea même camarade conteste également la version de l’actrice, qui soutient avoir quitté Banpo pour sa carrière artistique : « Le lycée n’empêchait absolument pas les élèves de poursuivre une carrière dans le divertissement. Plusieurs acteurs connus ont étudié là-bas sans problème, l’ambiance était plutôt libre. »
Un.e autre élève, « B », confirme cette vision : « Tout le monde au lycée savait qu’elle avait été transférée à cause d’une bagarre. L’école était calme, les violences étaient rares. Quand ça s’est produit, la rumeur a circulé immédiatement, et les filles concernées ont cessé de venir. »
La personne se souvient également de la perception qu’avaient les élèves une fois Song Ha Yoon devenue actrice : « On se disait entre nous : si son passé ressort, ça va poser problème. Quand les accusations sont sorties, on a pensé qu’elle devrait simplement s’excuser si elle avait fait quelque chose de mal. Mais elle n’a jamais montré de réflexion. C’est tout à fait elle. »
Des captures d’écran d’un groupe d’anciens élèves du lycée Banpo viennent appuyer ces témoignages.
Le 2 juillet, jour où Song Ha Yoon a publiquement nié à la fois les violences scolaires et le transfert forcé, certains y écrivaient : « Elle fait juste du media play pour protéger sa carrière. » Et le 2 avril, après ses propos affirmant qu’elle n’avait même jamais rencontré la victime « A », les discussions notaient : « C’est tuer la victime une deuxième fois. »
Alors que Song Ha Yoon nie fermement les accusations, la multiplication des témoignages d’anciens camarades de classe continue de creuser l’écart entre sa version et celle de ses anciens camarades, intensifiant la controverse.