Je sais mieux que quiconque que j’étais une élève qui aimait enfreindre les règles et que j’ai passé mes années d’école de manière immature. Parce que je le regrette, j’ai emprunté ce chemin jusqu’à aujourd’hui en essayant sincèrement de mener une vie meilleure, même imparfaite, pour compenser mes manquements. J’ai supporté toutes sortes de rumeurs et de commérages, que j’ai laissés passer en considérant que tout relevait de ma responsabilité. Mais il n’y a absolument aucune raison pour que j’accepte des accusations mensongères simplement parce que mon passé n’était pas irréprochable. Ce qui est vrai, je l’admettrai sans détour. Mais ce qui est faux reste faux. Pour être parfaitement claire : je n’ai jamais commis de violences scolaires.

En dehors du message posté en ligne par une personne anonyme se présentant comme une “victime”, il n’existe aucune preuve tangible permettant d’affirmer que des violences scolaires ont eu lieu. J’admets également que, dans ce type de cas, il est difficile d’apporter des preuves irréfutables. C’est pourquoi, moi qui ai été désignée comme “auteure présumée”, j’ai soumis tous les éléments qui pouvaient soutenir ma position selon laquelle je ne suis pas coupable. Comme l’enquête est toujours en cours, je n’arrêterai pas de me battre, même si cela prend du temps, jusqu’à ce que toute la vérité soit révélée au sujet de ces accusations, qui reposent sur de fausses affirmations.

Je considère aussi que la violence scolaire, qui est un problème grave de notre société, doit être sévèrement punie. Mais détourner ce sujet à des fins malveillantes ne fait que réduire et affaiblir la gravité de la véritable violence scolaire. J’espère sincèrement que chacun comprend à quel point il est cruel et terrible que quelqu’un puisse être impitoyablement détruit dans le monde d’internet, où les rumeurs circulent sans contrôle et où l’on tire des conclusions infondées comme on le souhaite, même lorsqu’on affirme clairement que ce sont des mensonges.