HYBE accusé d’imposer des clauses abusives à ses ex-employés pour les empêcher de travailler pour d’autres agences

HYBE est une nouvelle fois sous le feu des critiques et de l’attention médiatique.

Un récent rapport du Kyunghyang Shinmun soulève des inquiétudes quant aux pratiques internes de HYBE concernant les départs de ses employés, en particulier ceux issus de ses labels affiliés. Selon l’enquête, la société aurait exigé la signature de clauses de confidentialité et de non-concurrence de la part de nombreux employés quittant l’entreprise – y compris ceux d’ADOR, ainsi que d’autres labels.

Le point le plus controversé concerne ces clauses de non-concurrence. HYBE aurait demandé à plusieurs anciens employés de s’engager à ne travailler ni collaborer avec une entreprise du même secteur pendant un an après leur démission, mais aussi à ne pas fonder ou diriger une société dans un secteur similaire. Une démarche qui empêche concrètement tout retour dans l’industrie du divertissement pour une période donnée.

Ces accords auraient été supervisés par Kim Joo Young, actuelle CEO d’ADOR et Officier en Chef des Ressources Humaines de HYBE.

Pourtant, de nombreux spécialistes du droit du travail soulignent que de telles clauses sont rarement valides lorsqu’elles concernent des employés ordinaires et qu’aucun avantage compensatoire n’est offert. En effet, la liberté de choisir sa profession est un droit constitutionnel en Corée du Sud. Ces clauses sont habituellement réservées à des secteurs sensibles – comme celui des semi-conducteurs – et à des postes hautement techniques. Dans le monde du divertissement, leur application semble disproportionnée.

Un avocat du cabinet Yoon & Roh précise :

« La portée de ces clauses est excessive. Même si un employé y consent, elles restent invalides en l’absence de justification raisonnable. »

Un autre juriste ajoute :

« C’est surtout un outil de pression. Le but semble être de dissuader les employés de démissionner. »

HYBE aurait également exigé de certains employés démissionnaires qu’ils signent un accord de non-contentieux, leur interdisant toute action en justice contre l’entreprise concernant leur période d’emploi. Une pratique qui, selon les experts, n’a lieu d’être que lorsque des litiges sont déjà en cours – ce qui n’était pas le cas ici. En clair : une clause de leur contrat leur interdit de porter plainte d’une quelconque manière contre HYBE pour ce qui se passe sur le lieu de travail, même après leur départ de l’agence.

Autre point critiqué : la mention d’une durée de conservation “permanente” des documents liés à ces accords, alors que la loi coréenne impose la destruction des données personnelles liées à l’emploi trois ans après la fin du contrat.

Dans sa réponse officielle, HYBE a déclaré :

« Les documents signés par les employés partants font l’objet d’un examen juridique standard. Les clauses de non-concurrence visent à protéger nos contenus et nos créations dans une industrie créative. »

L’entreprise précise également que l’expression “conservation permanente” ne désigne que la période de stockage des documents, et non leur validité légale illimitée.

Mais dans l’industrie, les réactions sont vives. Un représentant d’une entreprise internationale confie anonymement :

« Dans les grandes entreprises mondiales, ce type de clause s’accompagne toujours de compensations. Ici, cela ressemble surtout à une stratégie de contrôle. »

Ce nouveau dossier soulève des questions sur les pratiques de HYBE en matière de gestion du personnel et risque bien d’alimenter le débat sur les limites du pouvoir de l’agence. Cela vient s’ajouter aux accusations selon lesquelles HYBE aurait volé de l’argent de NewJeans pour alimenter un autre de ses labels.

Source : naver

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