KPop Demon Hunters : Maggie Kang révèle quel groupe de K-POP a inspiré les Saja Boys

Le film d’animation « KPop Demon Hunters », réalisé par Maggie Kang, connaît un succès fulgurant à l’international.

Dans une interview accordée à l’émission canadienne « Q with Tom Power » sur CBC, la réalisatrice – vétérane de DreamWorks avec plus de vingt ans d’expérience – a expliqué comment son parcours personnel et ses racines culturelles avaient façonné un projet qui séduit aujourd’hui le public du monde entier.

Ayant grandi à Toronto dans les années 1990, Maggie Kang passait souvent ses vacances d’été en Corée, où elle a découvert pour la première fois la K-pop et la culture coréenne.
« Dans les années 90, être fan de K-pop au Canada, c’était un peu comme avoir une identité secrète, » a-t-elle raconté. « Ce film, c’est en quelque sorte le film que j’aurais rêvé de voir quand j’étais adolescente. »

Elle a également révélé son inspiration derrière les Saja Boys. Une grande partie de son inspiration vient du mythique groupe de première génération H.O.T.

« Les murs de ma chambre étaient recouverts de posters d’H.O.T., et j’enregistrais les émissions musicales en VHS pour les revoir encore et encore, » se souvient-elle. « La passion et l’excitation que je ressentais à cette époque, c’est exactement ce que je voulais retranscrire dans HUNTR/X et leur groupe rival, les Saja Boys. »

Son parcours de réalisatrice a également été influencé par son environnement familial.

« Mon père était un cinéphile qui me faisait découvrir des films venus du monde entier, » a-t-elle confié. « C’est comme ça que j’ai commencé à rêver de devenir conteuse. »
Le concept du film est né d’une idée qu’elle a développée avec son mari. « Au départ, nous n’étions pas sûrs que ce soit possible, mais il m’a soutenue à chaque étape. La rencontre avec le producteur Aron Warner a permis de concrétiser le projet. Il a fallu sept ans d’efforts. »

Un point essentiel pour Maggie Kang était de créer des héroïnes crédibles.
« Les héroïnes animées sont souvent présentées comme parfaites ou idéalisées à l’excès. Moi, je voulais des personnages qui puissent être maladroites, faire des erreurs, et malgré tout grandir pour devenir de vraies jeunes femmes. » Elle a également détaillé son processus de collaboration avec les animateurs : « Ils incarnaient physiquement les émotions des personnages afin de peaufiner leurs gestes et expressions. C’est ce qui les a rendus si vivants. »

Côté musical, Maggie Kang a travaillé avec des figures majeures de l’industrie, dont Teddy, le célèbre producteur derrière BLACKPINK, ainsi que la compositrice EJ (Roomies).

« Nous voulions que la bande-son porte le vrai son de la K-pop. Travailler avec Teddy a rendu cette vision possible. » Dès sa sortie, l’OST du film est entrée dans les classements de Billboard, attirant encore plus d’attention.

Enfin, le récit intègre des éléments profondément coréens, comme des motifs chamaniques et des symboles traditionnels.

« Le public coréen s’identifie profondément à ces détails culturels, » explique la réalisatrice. « Et au-delà de ça, la culture du fandom est au cœur même de la K-pop. Ce film n’est pas seulement du divertissement, c’est comme une promesse faite à tous les fans de K-pop. »

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