KPOP : Un trainee condamné pour rupture de contrat après s’être fait tatouer et avoir quitté son dortoir

Un tribunal sud-coréen a statué qu’un ancien trainee de K-pop devait verser des dommages et intérêts à son agence pour violation des termes de son contrat, notamment pour s’être fait tatouer sans autorisation et avoir quitté le dortoir sans autorisation. Ces agissements ont finalement conduit à son exclusion de la lineup du groupe.

Le 23 juin, le tribunal du district central de Séoul, présidé par le juge Lee Baek Gyu, a condamné A, ancien trainee de Majesty Entertainment, à verser 5 millions de wons (environ 3000 euros) de dommages et intérêts pour violation des termes d’un contrat d’exclusivité.

A avait signé le contrat avec Majesty Entertainment en juin 2018. L’accord prévoyait des clauses de partage des revenus et des règles de comportement, incluant des restrictions sur les actes susceptibles de nuire à l’image de l’artiste, tels que les tatouages ​​non autorisés, la consommation d’alcool, le tabagisme, les relations amoureuses et les sorties en boîte. Le contrat prévoyait une pénalité de 30 millions de wons (environ 19 000 euros) par violation de ces clauses.

Les tensions se sont intensifiées lorsque A a quitté le dortoir fourni par l’agence sans autorisation en octobre 2018 et qu’il a été découvert plus tard qu’il s’était fait tatouer la nuque sans autorisation préalable. Ces deux actions constituaient une violation du contrat, et A a reçu un avertissement formel de l’agence.

Bien que le groupe avec lequel A s’entraînait ait débuté en juin 2019, A a été retiré de la lineup finale. Selon l’agence, cela était dû à des problèmes de comportement répétés et à une détérioration des relations avec les autres trainees.

En réponse, A a intenté une action en justice pour obtenir l’annulation du contrat. L’affaire a été portée jusqu’à la Cour suprême, qui a donné raison à A, jugeant que la confiance avait été rompue entre les parties, en partie à cause du défaut de l’agence de fournir les documents financiers requis durant l’audience.

Suite à cette décision, Majesty Entertainment a intenté une contre-action en justice demandant environ 80 millions de wons (environ 50 000 euros) de dommages et intérêts. L’agence a affirmé que les violations du contrat par le trainee avaient entraîné des pertes financières et a exigé une indemnisation conformément aux clauses de pénalité.

Bien que le tribunal ait reconnu que A avait violé le contrat, la justice a considérablement réduit l’indemnisation. Le juge a déclaré : « L’absence non autorisée du dortoir n’a eu lieu qu’une seule fois, et le tatouage était petit et situé à l’arrière du cou, ce qui le rendait peu visible. »

En conséquence, le tribunal a estimé qu’imposer le montant total de l’amende serait excessif et contraire à la morale publique, limitant les dommages et intérêts à 5 millions de wons (environ 3000 euros).

La décision n’est pas encore définitive, Majesty Entertainment ayant fait appel. Un second procès est prévu dans les prochains mois.

Source : naver

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