La KMA confirme que la “tatie injections” de Park Na Rae n’est pas médecin en Corée du Sud

L’Association Médicale Coréenne (KMA) a officiellement déclaré que Mme Lee — connue en ligne comme la supposée “tatie injections” de l’humoriste Park Na Rae — ne possède aucune licence médicale en Corée du Sud, renforçant ainsi les soupçons de pratique médicale illégale.

Selon Channel A le 8 décembre, le porte-parole de la KMA, Kim Sung Geun, a confirmé l’information après avoir vérifié la base de données interne de l’association, qui recense toutes les personnes titulaires d’une licence médicale nationale.

Même si Mme Lee affirme avoir étudié la médecine à l’étranger, réaliser des actes médicaux en Corée sans licence locale constitue une violation de la loi sur les services médicaux, passible de cinq ans d’emprisonnement ou d’une amende pouvant atteindre 50 millions de wons (environ 30 000 euros).

La KMA prévoit de soumettre une requête officielle au ministère de la Santé et du Bien-être pour vérifier une nouvelle fois si Mme Lee détient, ou non, une quelconque licence médicale coréenne.

L’ancien président de la KMA, Im Hyun Taek, a également annoncé avoir déposé plainte. Il a déclaré que Mme Lee avait pratiqué des injections et d’autres actes médicaux sur Park Na Rae sans être médecin. Il estime que ses actes violent plusieurs lois : la Loi sur les services médicaux, la Loi sur les produits pharmaceutiques, la Loi sur la prévention des crimes liés à la santé, et potentiellement la Loi sur la fraude. Il a en outre demandé qu’une enquête détermine si le mari de Mme Lee, l’ancien manager de Park Na Rae et Park Na Rae elle-même pourraient être considérés comme coauteurs ou complices.

Le 7 décembre, Mme Lee s’était défendue dans un long message publié sur les réseaux sociaux. Elle affirmait avoir étudié en Mongolie intérieure il y a 12 à 13 ans et être devenue la plus jeune professeure de ce qu’elle appelle “l’hôpital universitaire Inner Mongolia Fokang Medical University Hospital”. Elle déclarait également avoir participé à la création d’un centre de chirurgie esthétique coréenne grâce au soutien des dirigeants de l’hôpital et de responsables locaux, tout en promouvant la Corée via des interviews et conférences.

Elle expliquait avoir dû “tout abandonner” lorsque la pandémie de COVID-19 a éclaté fin 2019, et critiquait l’ancien manager de Park Na Rae pour avoir, selon elle, transformé son histoire en rumeur.

Cependant, le groupe Physicians for a Fair Society (PFS) a contesté ses déclarations le 7 décembre, affirmant que l’école de médecine citée par Mme Lee n’existe pas et la qualifiant d’“école fantôme”. Le groupe a ajouté que n’importe qui peut se présenter comme “professeur en école de médecine”, mais qu’un titre officiel ne prouve en rien l’obtention d’une licence médicale. Le PFS a réclamé une enquête approfondie.

Face à l’intensification des soupçons, Mme Lee a rendu l’ensemble de ses publications privées le 8 décembre et n’a plus fourni d’explication supplémentaire.

Le ministère de la Santé et du Bien-être a déclaré suivre l’évolution de l’affaire, rappelant que des plaintes officielles ont déjà été déposées. Le ministère envisage des mesures administratives si cela s’avère nécessaire.

Source : naver

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