La peine de mort réclamée contre l’enseignante qui a tué une élève de 8 ans fan de Jang Wonyoung (IVE)

Le parquet a de nouveau requis la peine de mort lors du procès en appel d’une enseignante condamnée à la réclusion à perpétuité en première instance pour le meurtre d’une élève de première année dans une école élémentaire de Daejeon.

Le 17 décembre, lors de l’audience de prononcé de la peine en appel tenue par la 1ère chambre criminelle de la Haute Cour de Daejeon, présidée par le juge Park Jin Hwan, les procureurs ont demandé l’annulation du verdict initial et la condamnation à mort de l’accusée, Myung Jae Wan (48 ans). Celle-ci est poursuivie pour violation de la loi sur la répression aggravée de certains crimes, incluant notamment l’enlèvement à des fins criminelles.

Selon l’accusation, le 10 février vers 17h, Myung aurait attiré une fillette de 8 ans, Kim Ha Neul, dans une salle audiovisuelle de l’école élémentaire où elle travaillait. L’enfant, qui venait de terminer un programme périscolaire et rentrait chez elle, aurait été approchée sous le prétexte de recevoir un livre. L’enseignante l’aurait ensuite mortellement poignardée à l’aide d’une arme préparée à l’avance.

Lors du premier procès, le tribunal avait qualifié les faits de crime sans précédent, soulignant qu’une enseignante en activité avait brutalement tué une élève âgée de seulement 8 ans au moment des faits. Face au choc et à l’indignation à l’échelle nationale, la cour avait condamné Myung à la prison à vie, rejetant l’argument de la défense selon lequel elle aurait agi dans un état d’altération mentale. Estimant la peine insuffisante, le parquet avait fait appel, tandis que la défense avait également contesté le jugement.

En appel, les procureurs ont de nouveau réfuté la thèse de la diminution de la responsabilité pénale, affirmant que l’évaluation psychiatrique favorable à la défense pourrait avoir été influencée par l’intention de l’accusée. Ils ont rappelé que les expertises médicales ne lient pas le jugement du tribunal et ont soumis de nouveaux avis écrits d’experts en médecine légale et de spécialistes, afin de contester les conclusions précédentes.

Le parquet a également soutenu que Myung n’était pas en état d’incapacité mentale, soulignant qu’elle se souvenait clairement des événements survenus avant et après le crime. De son côté, l’accusée a déclaré à la barre :

« Je n’ai aucun souvenir d’avoir poignardé l’enfant et je ne comprends pas comment j’ai pu commettre un acte aussi atroce. Si j’ai pu décrire les événements précédents, c’est parce que cette partie-là est restée dans ma mémoire. »

Par ailleurs, l’avocat privé de Myung a brusquement renoncé à la défendre le 7 décembre, peu avant la première audience en appel. Ainsi, l’audience du 10 décembre s’est limitée à la vérification de l’identité de l’accusée, l’avocat commis d’office nouvellement désigné n’ayant pas encore pris connaissance du dossier. Interrogée sur ce retrait soudain, Myung a simplement répondu :

« Je ne sais pas. On m’a dit que c’était pour des raisons personnelles. »

L’ancien avocat, identifié comme Maître A, a ensuite expliqué sur les réseaux sociaux s’être retiré de l’affaire avant de rejoindre le Parti démocrate de Corée, affirmant qu’il s’agissait d’un acte de réflexion personnelle face à l’ampleur de la colère publique et à sa responsabilité en tant que professionnel du droit. Il a déclaré avoir accepté le dossier au nom du principe selon lequel toute personne, même condamnée à mort, a droit à une défense, tout en reconnaissant que sa perception était éloignée du ressenti de l’opinion publique. Il a conclu en disant prier pour Kim Ha Neul, pour ses parents endeuillés, ainsi que pour l’âme de l’accusée.

Il avait également été révélé que la petite Kim Ha Neul était une grande fan de Jang Wonyoung (IVE). À l’époque des faits, le groupe IVE avait adressé des fleurs et des photocards à la famille de la victime afin de présenter leurs condoléances et témoigner leur soutien, un geste qui avait profondément ému le public.

Jang Wonyoung de IVE

Une affaire tragique qui continue de bouleverser la société sud-coréenne, alors que la justice doit désormais trancher en appel sur une peine parmi les plus lourdes prévues par la loi.

Source : joongang

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