Hwang Ui Jo est condamné à de la prison avec sursis.

La 13ème division criminelle du tribunal central du district de Séoul a condamné Hwang Ui Jo, ancien joueur des Girondins de Bordeaux, à un an de prison avec sursis, un sursis qui s’étend sur deux ans. En outre, Hwang Ui Jo a été condamné à suivre 40 heures de programmes de traitement contre les violences sexuelles et à effectuer 200 heures de travaux d’intérêt général.

L’affaire découle d’incidents survenus entre juin et septembre 2022, au cours desquels il a enregistré secrètement des vidéos sexuelles de deux femmes et a également enregistré des appels vidéo. Il a été inculpé en juillet dernier pour avoir violé la loi spéciale sur la répression des violences sexuelles, notamment pour avoir filmé des actes sexuels à l’aide d’une caméra.

Le juge Lee a déclaré que le tournage illégal de l’une des victimes était une violation, compte tenu du grave préjudice social causé par de tels crimes. Cependant, les accusations liées à l’appel vidéo de l’autre femme ont été déclarées non coupables, citant un précédent de la Cour suprême. Le juge a précisé que la Cour suprême considère que la définition de « filmer » dans de tels cas ne s’applique qu’au tournage du corps d’une personne, et non à un appel vidéo où le corps de l’individu n’est pas directement filmé.

Le juge a également pris en compte l’aveu de culpabilité de Hwang Ui Jo et ses remords. Il avait présenté des excuses publiques et déposé des fonds en restitution après l’inculpation. Cela, ainsi que le fait que Hwang était un délinquant primaire sans casier judiciaire, a influencé la décision de condamnation.

Après le jugement, Hwang a exprimé de profonds regrets, déclarant : « Je m’excuse auprès des fans de football. Je suis vraiment désolé. »

L’avocat représentant les victimes, Lee Eun Ui, a condamné le jugement comme étant « atroce » et a déclaré que le tribunal avait effectivement donné une « carte de sortie de prison gratuite » à un criminel qui a laissé un traumatisme et une anxiété à vie aux victimes. Lee a également critiqué le tribunal pour avoir privé les victimes de leur droit de s’exprimer, affirmant que le tribunal craignait que la réputation de Hwang Ui Jo ne soit ternie.

Le jugement devait initialement être rendu en décembre dernier, mais la demande du parquet de modifier l’acte d’accusation a retardé le procès de deux mois. Il convient de noter que malgré le refus des victimes d’accepter l’indemnisation, Hwang a versé 200 millions de wons (environ 150 000 dollars) en guise de règlement en novembre dernier, ce qui a suscité la controverse.

Dans une affaire connexe, la belle-sœur de Hwang Ui Jo, qui a diffusé les vidéos illégales sur les réseaux sociaux, a été condamnée à trois ans de prison par la Cour suprême l’année dernière.

Source : yonhap