La colère et l’indignation ont de nouveau explosé parmi les internautes coréens après la décision finale de la Cour suprême concernant Moon Taeil, ancien membre de NCT, et ses deux complices.
Les faits remontent à juin 2024. Moon Taeil et deux autres hommes ont rencontré une femme étrangère dans un club d’Itaewon. Après que la victime a été fortement alcoolisée, ils l’ont emmenée dans une résidence située à Bangbae-dong (Seocho-gu), où elle a été violée.
L’enquête policière a confirmé la présence de l’ADN des trois accusés dans le corps de la victime.
Lors du premier procès, le tribunal du district central de Séoul a reconnu les trois hommes coupables d’agression sexuelle en réunion. Les accusés ont admis l’ensemble des faits et conclu un accord à l’amiable avec la victime. Leur défense, qui affirmait qu’ils s’étaient présentés volontairement à la police, a été rejetée : le tribunal a souligné que leurs aveux écrits n’étaient intervenus qu’après le début de l’enquête.
Ils ont également nié toute préméditation, malgré des messages échangés le jour des faits, révélés plus tôt cette année par Dispatch. On pouvait notamment y lire :
Complice 1 : « Ne t’endors pas lol »
Complice 2 : « Viens à XXX-XX Bangbae-dong »
Complice 1 : « Ouvre bien, il reste 7 minutes »
Après le crime :
Complice 2 : « Prends un taxi plus loin pour que la localisation soit différente »
Malgré deux appels successifs, la peine a été définitivement confirmée, provoquant une nouvelle vague de réactions extrêmement virulentes en ligne.
Sur les communautés coréennes, de nombreux internautes expriment un profond sentiment de trahison, mais aussi une colère dirigée contre le système judiciaire :
« À cause de lui, je ne peux plus regarder aucun ancien contenu de NCT. »
« SM devrait supprimer sa voix de tous les albums. »
« 3 ans et demi pour un viol en réunion, c’est une honte. »
« Cette affaire me donne des frissons. On ne peut pas se fier aux sourires à l’écran. »
« Il a laissé une tache indélébile sur la K-pop. »
« On dirait qu’ils visaient des étrangères. Et s’il y avait d’autres victimes qui n’ont jamais pu parler ? »
Beaucoup d’internautes dénoncent une peine jugée beaucoup trop clémente au regard de la gravité des faits.
Au-delà du cas individuel de Moon Taeil, cette condamnation ravive un débat plus large en Corée du Sud sur la sévérité des peines pour les crimes sexuels, la protection des victimes et l’impact durable de tels scandales sur l’industrie du divertissement. Les peines pour les crimes sexuels sont actuellement très légères en Corée du Sud, ce qui renforce l’immense sentiment d’injustice et l’insécurité dans laquelle vivent les femmes à l’heure actuelle dans le pays.
Source : theqoo
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