Les professionnels du secteur des dramas se sont réunis pour explorer des solutions contre la crise qui touche actuellement l’industrie locale des dramas coréens.
Le 19 mai, l’Association coréenne de production de dramas a organisé une réunion intitulée « Débat sur l’amélioration du système et les propositions politiques de l’industrie des dramas coréens » au siège des députés de l’Assemblée nationale. La réunion a porté sur des alternatives politiques concrètes pour surmonter la crise actuelle.
Cette réunion était organisée conjointement par le Comité des puissances culturelles coréennes de la Commission électorale de la République de Corée, le Comité de la culture et des arts du Jalsanisme et l’Association coréenne de production de dramas. Des représentants des sociétés de production étaient également présents pour partager leurs expériences directes sur le terrain.
Les principaux problèmes concernent les chaînes de télévision coréennes, qui ont aujourd’hui de plus en plus de mal à lutter face aux plateformes de streaming. Les budgets sont plus conséquents du côté de NETFLIX ou Disney+ par exemple, les acteurs y sont mieux payés, et les plateformes peuvent utiliser librement les placements de produits pour gagner de l’argent. Tout cela complique la vie des dramas de chaînes coréennes qui ont de plus en plus de mal à développer des dramas.
Le député Lee Ki Heon a souligné la nécessité « d’une intervention institutionnelle au niveau gouvernemental et d’un grand compromis pour une prospérité mutuelle entre les acteurs de l’industrie », exprimant son engagement à promouvoir une législation concrète, notamment une loi spéciale pour l’industrie des dramas.
Le député Kim Jun Hyuk a souligné la valeur sociale et culturelle des dramas coréens. Il a déclaré : « Je m’efforcerai d’apporter un soutien politique pour protéger notre industrie des dramas face à un environnement de production mondial axé sur le capital. »
Par ailleurs, la discussion a porté sur les multiples facteurs de crise auxquels sont confrontées les sociétés de production et les diffuseurs, tels que la réduction des créneaux horaires, la détérioration des structures de revenus, la hausse des cachets des artistes et la réglementation publicitaire. Une attention particulière a été accordée aux risques structurels liés à l’incertitude des programmations, aux retards de distribution et aux difficultés de recouvrement des investissements.
L’Association coréenne de production des dramas a systématiquement présenté des actions politiques axées sur ces questions. Les participants ont également exprimé leurs opinions sur les réformes institutionnelles et le rôle de l’Assemblée nationale et du gouvernement lors de discussions ouvertes.
Le coprésident Lee Woo Jong a souligné la nécessité pour le gouvernement d’envoyer un signal politique clair face à la polarisation du secteur et à l’influence mondiale des services en ligne. Il a déclaré : « Nous allons promouvoir des réformes institutionnelles concrètes en faisant appel à l’autorité administrative et législative. »
Le président de l’Association, Song Byung Joon, a ajouté : « Une intervention politique audacieuse au-delà des ressources conventionnelles est nécessaire. Le moment est venu d’opérer un tournant structurel dans l’industrie des K-dramas. »
Source : naver
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