Une nouvelle controverse secoue actuellement le milieu du divertissement coréen après des révélations selon lesquelles des pilules amaigrissantes reçues par la comédienne et animatrice Park Na Rae ainsi que la streameuse mukbang HAETNIM pourraient être classées comme des coupe-faim narcotiques réglementés.
D’après un reportage publié par Dispatch le 18 décembre, le médicament en question aurait été fourni par une personne identifiée comme A, surnommée « Injection Auntie », qui ne possède aucune licence médicale. Le produit est suspecté d’être de la phentermine, un suppressif de l’appétit strictement contrôlé par la législation coréenne sur les stupéfiants.
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Selon Dispatch, A aurait évoqué l’utilisation du médicament par HAETNIM lors d’une conversation KakaoTalk avec le manager de Park Na Rae. Dans ces échanges, A aurait détaillé le dosage et les effets du produit, affirmant notamment :
« HAETNIM en prend trois fois par jour, et les jours où elle mange beaucoup, elle en prend même quatre. »
Une substance strictement réglementée
Le cœur du problème réside dans la nature du médicament. En Corée du Sud, la phentermine est classée comme substance psychotrope et ne peut être prescrite et consommée que sur ordonnance médicale. D’après les photos du médicament et les informations pharmaceutiques révélées par Dispatch, les pilules concernées correspondraient bien à cette substance, souvent surnommée la « pilule papillon ».
En vertu de la loi sur le contrôle des stupéfiants, la vente, la possession ou l’administration illégales d’une telle substance sans ordonnance valable peuvent entraîner jusqu’à cinq ans de prison ou une amende pouvant atteindre environ 31 000 euros, les tentatives étant également passibles de sanctions.
Soupçons de distribution illégale
Toujours selon Dispatch, A aurait obtenu et distribué directement ces pilules à des célébrités, malgré l’absence de qualification médicale. HAETNIM the short mouth est également soupçonnée d’avoir joué un rôle d’intermédiaire : lorsque A lui aurait confié le médicament, le manager de HAETNIM l’aurait ensuite transmis au manager de Park Na Rae.
Interrogée par Dispatch, HAETNIM a toutefois nié ces accusations, déclarant :
« J’ai bien reçu des médicaments contre les gonflements de l’hôpital où travaillait A, mais cela n’a aucun lien avec des pilules amaigrissantes ou des perfusions. »
Une déclaration qui contredirait cependant les messages attribués à A, laquelle aurait insisté à plusieurs reprises sur l’efficacité du produit, allant jusqu’à affirmer :
« HAETNIM a perdu 30 kilos grâce à mon médicament. »
Des implications légales lourdes
Le problème juridique ne concerne pas uniquement la composition du médicament, mais surtout la manière dont il a été obtenu et distribué. Même si les personnes concernées n’ont pas consommé elles-mêmes le produit, le fait qu’un individu non autorisé se procure et transmette un coupe-faim contrôlé pourrait constituer une violation de la loi sur les services médicaux ainsi que de la loi sur les stupéfiants. Le transfert de médicaments sous le nom d’une autre personne pourrait également poser de sérieux problèmes légaux.
Par le passé, Key (SHINee) a reconnu avoir reçu des perfusions illégales et s’était publiquement excusé. À l’inverse, HAETNIM the short mouth continue de nier toute implication dans cette affaire.
Si une enquête policière officielle venait à être ouverte, l’affaire pourrait dépasser le simple scandale impliquant des célébrités et mettre en lumière de graves failles dans la régulation des services médicaux illégaux et des médicaments contrôlés en Corée du Sud, et plus précisément ici dans le milieu du divertissement.
Source : dispatch
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