Le rappeur San E fait face à de nouveaux problèmes judiciaires après avoir été accusé d’intrusion et de dissimulation de biens appartenant à un artiste travaillant sous son propre label.
Le 12 mai, le média Xportsnews a rapporté que l’artiste chinoise Reta, signé sur le label hip-hop de San E, FameUs Entertainment, avait déposé une plainte pénale en mars contre San E et un associé de l’agence, M. Jung. La plainte les accuse d’intrusion et de dissimulation conjointes de biens.
Selon le rapport, San E aurait ordonné à M. Jung et à d’autres personnes de pénétrer dans la résidence de Reta et de retirer ou de jeter ses meubles et des effets personnels pendant son séjour en Chine en raison de problèmes de visa. Reta affirme n’avoir jamais communiqué le code de sa porte et que l’entrée et la saisie ont eu lieu sans son consentement. Sur la base de ces éléments, elle a porté plainte contre San E et M. Jung pour intrusion illégale et atteinte à la propriété privée.
Cette dernière affaire fait suite à une précédente controverse impliquant San E en 2023, lorsqu’il avait fait l’objet d’une enquête pour agression aggravée. Le 28 juillet 2023, il avait agressé un passant à l’entrée d’un parc de Mapo-gu, à Séoul. Le père de San E a également fait l’objet d’une enquête pour agression sur la victime et sa compagne. Cependant, la victime ayant également été inculpée pour agression mutuelle et ayant ensuite refusé de porter plainte, l’affaire a finalement été classée sans suite en vertu de la règle de non-lieu conditionnel en Corée du Sud.
Malgré cela, les blessures de la victime ayant été médicalement confirmées, San E a vu son cas être transféré au parquet en janvier dernier. Son équipe juridique a exprimé ses regrets en son nom, et il avait déclaré : « J’aurais dû présenter des excuses publiques plus tôt, mais je souhaite rencontrer la victime en personne pour lui demander pardon. Je présente mes plus sincères excuses à tous ceux qui ont été déçus. »
Ses avocats ont ajouté qu’ils coopéreraient pleinement et demanderaient réparation pour la victime. En mars, le parquet du district ouest de Séoul a émis un acte d’accusation avec sursis, clôturant ainsi l’affaire.
Toutefois, tout comme l’affaire précédente, San E fait à nouveau l’objet d’une enquête policière. Lui et M. Jung doivent être interrogés en juin.
Source : naver
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