Somi visée par une enquête de police pour usage illégal du symbole de la Croix-Rouge

Somi fait actuellement l’objet d’une enquête policière après avoir été accusée d’avoir utilisé sans autorisation l’emblème de la Croix-Rouge.

Le 7 novembre, il a été confirmé que le PDG de Beaubble Korea, identifié comme A, ainsi que Somi, avaient été signalés aux autorités pour violation de la Loi sur l’Organisation de la Croix-Rouge de Corée. Le dossier a été transmis au commissariat de Seongdong à Séoul, et une enquête est en cours.

SOMI

Selon la plainte, le PDG A aurait utilisé le logo de la Croix-Rouge sur une marque de cosmétiques lancée par Somi, enfreignant ainsi l’article 25 de la loi, qui interdit à toute personne ou entité non autorisée d’utiliser l’emblème ou un symbole similaire. En vertu de cette loi, une telle infraction est passible d’une amende pouvant atteindre 10 millions de wons (environ 6850 €).

Le plaignant a déclaré :

« Le symbole de la Croix-Rouge est un emblème humanitaire internationalement reconnu, conçu pour protéger le personnel médical et de secours lors de guerres, de catastrophes ou d’épidémies. Son utilisation répétée à des fins commerciales risque d’en dénaturer le sens, de nuire à la confiance du public et de compromettre la neutralité et la sécurité des missions humanitaires. »

La marque de beauté de Somi, GLYF, cofondée avec Beaubble Korea, a récemment été critiquée pour avoir utilisé un logo représentant une croix rouge sur fond blanc sur l’emballage de l’un de ses produits, rappelant une trousse de premiers secours.

Conformément à la loi, l’utilisation du symbole de la Croix-Rouge n’est autorisée qu’avec l’approbation officielle des autorités militaires (usage protecteur) ou de la Croix-Rouge coréenne (usage indicatif). L’emblème signale que les personnes ou installations concernées sont protégées en temps de guerre, et toute utilisation abusive peut affaiblir cette protection.

La Croix-Rouge coréenne a rappelé que l’usage non autorisé du symbole peut entraîner une amende pouvant aller jusqu’à 10 millions de wons (6850 €), ou une amende administrative maximale de 5 millions de wons (3425 €). Si le symbole est enregistré en violation de la loi sur les marques, les contrevenants risquent jusqu’à sept ans de prison ou une amende pouvant atteindre 100 millions de wons (68 500 €).

Face à la controverse, GLYF a reconnu le problème et présenté des excuses. Le 6 novembre, la société a publié un communiqué sur Instagram :

« Nous avons suspendu l’utilisation de tous les contenus concernés et prenons des mesures pour éviter toute récidive. Le kit spécial avait pour concept d’“apporter un réconfort émotionnel comme une prescription d’urgence”, sans lien avec des activités médicales ou de secours. »

L’entreprise a ajouté :

« Nous avons interrompu toute distribution et retiré les designs et contenus problématiques. Les kits promotionnels déjà envoyés sont rappelés et feront l’objet d’un nouveau design. »

Source : naver

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