Son Ye Jin se confie sur son anxiété et ses inquiétudes d’actrice après le mariage et la maternité

Le 18 septembre, l’actrice Son Ye Jin a participé à l’événement Actors House du 30ème Festival International du Film de Busan (BIFF), organisé au SoHyang Theater, Shinhan Card Hall, à l’université Dongseo de Haeundae. L’occasion pour elle de livrer un témoignage rare et sincère sur ses 26 années de carrière et les doutes qui l’ont parfois accompagnée.

Actors House est l’un des programmes phares du BIFF, permettant à des acteurs représentatifs de leur époque, alliant talent et popularité, de partager sans filtre leur vision de leur métier et leur parcours.

Le nouveau film de Park Chan Wook, No Other Choice, a été choisi comme film d’ouverture du BIFF. Son Ye Jin y incarne Mi Ri, un personnage qui se renforce face à la crise, apportant réconfort à Man Soo (Lee Byung Hun) et soutenant sa famille.

L’actrice a admis que ce projet avait marqué un tournant :

« Après m’être mariée et avoir eu un enfant, je me suis sentie anxieuse, me demandant si je pourrais encore rencontrer le public à travers des œuvres marquantes comme avant. Les temps changent, et même si aujourd’hui beaucoup d’actrices continuent après le mariage, je ne pouvais pas présumer que ce serait pareil pour moi. Je me demandais si je pourrais encore jouer des rôles romantiques, si le public voudrait encore de moi. »

Elle a ajouté avoir trouvé de l’inspiration en observant la trajectoire de ses aînées :

« En voyant des actrices comme Youn Yuh Jung, Kim Hie Ae, Jeon Do Yeon ou Kim Hye Soo, j’ai compris qu’il y aurait naturellement un chemin pour moi aussi, une façon de montrer mon jeu à cette étape de ma vie. »

Son Ye Jin s’est dite profondément heureuse d’avoir rejoint le plateau de No Other Choice.

« Auparavant, je ressentais toujours une lourde responsabilité, mais cette fois c’était plus léger, grâce à la présence du réalisateur Park Chan Wook et de Lee Byung Hun. Cela m’a permis d’apprécier davantage le tournage. »

À propos de sa collaboration avec Lee Byung Hun, elle a souligné son impression :

« Je trouve très difficile d’être flexible devant la caméra. Plus on accumule de l’expérience, plus on devient tendu, avec un ton, des gestes et des répliques préétablis. Parfois on force trop, parfois on en fait trop. Mais en voyant Lee Byung Hun jouer, j’ai eu l’impression que toute tension disparaissait. Son jeu sans effort était le plus marquant. C’est ce vers quoi j’aspire : une performance détendue, en équilibre avec la direction du réalisateur et ses propres intentions. On ne peut qu’admirer un acteur aussi talentueux. »

Elle a également salué le cinéaste :

« Sur le plateau, rien que sa chaise marquée de son nom imposait respect et autorité. J’ai beaucoup de respect pour tous les réalisateurs, mais l’aura, le style et l’univers de Park Chan Wook sont admirables. En tant qu’actrice coréenne, travailler avec lui est une fierté. »

Depuis ses débuts dans les années 2000, Son Ye Jin a traversé les genres avec des œuvres comme The Classic (2003), The Truth Beneath (2016), The Last Princess (2016) ou encore le succès international Crash Landing on You (2019).

En évoquant son parcours, elle a reconnu :

« J’ai avancé par ambition et par force mentale. Je suis du genre à courir, tomber et me relever. C’est incroyable de voir jusqu’où j’ai pu aller. Mais la vérité, c’est que jouer était douloureux. Je ne pouvais pas en profiter, et pourtant, mon désir de bien faire m’a menée jusqu’ici. »

Dans ses souvenirs, ses vingtaines n’étaient faites que de travail :

« Ma jeunesse n’était définie que par ma carrière, je ne vivais pas vraiment en profitant de la vie. Mais je reste reconnaissante : ces moments sont gravés grâce au cinéma. Si vous avez envie d’essayer quelque chose, il faut se donner à fond. Un jour, cette passion finira par briller. »

L’actrice n’a pas caché avoir connu des passages à vide :

« J’ai traversé des moments où je ne voulais rien faire, où je me sentais apathique. Avec le recul, c’était peut-être du burn-out. Heureusement, j’ai pu m’en sortir, et entamer un nouveau projet m’a beaucoup aidée. »

Enfin, elle a cité le film The Art of Seduction (2005) comme une étape cruciale :

« Ce projet m’a libérée du carcan des héroïnes tragiques qui pleuraient, mouraient ou souffraient. Personne ne m’attendait dans la comédie. C’était atypique, presque absurde, je faisais même du slapstick pour faire rire. En jouant ce rôle courageusement, j’ai ressenti pour la première fois une vraie liberté. Les spectateurs riaient au lieu de pleurer, et ce sentiment de joie a été immense. »

Source : naver

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