Le 18 septembre, Sung Si Kyung a présenté des excuses publiques via les réseaux sociaux après la révélation qu’il avait dirigé son agence sans enregistrement officiel pendant près de 14 ans.
Le chanteur a reconnu ses torts, tout en précisant qu’il ne s’agissait pas d’un cas d’évasion fiscale, et a promis une régularisation rapide.
« Je présente mes sincères excuses pour avoir causé des inquiétudes à de nombreuses personnes. Je suis en train de finaliser les procédures d’enregistrement nécessaires et je veillerai à corriger ce qui a été mal fait. »
Sung Si Kyung a expliqué qu’après avoir changé plusieurs fois de société au début de sa carrière, il avait choisi de créer sa propre agence individuelle, SK Jaewon, en 2011 afin de réduire ses coûts et travailler à son rythme. Toutefois, il a admis ne pas s’être conformé à la nouvelle réglementation du secteur.
« Le système d’enregistrement des entreprises de planification culturelle a été introduit en 2014, mais je n’ai pas su l’appliquer à ce moment-là », a-t-il reconnu. « Ne pas avoir suivi la formation requise et négligé l’enregistrement est clairement une faute de mon agence. Je le regrette profondément. »
Le chanteur a insisté sur le fait que cette infraction n’était pas liée à des avantages financiers :
« Cela n’a aucun rapport avec une omission de revenus ou une évasion fiscale. Tous mes revenus ont été déclarés en toute transparence par l’intermédiaire d’un comptable », a-t-il affirmé.
En conclusion, il a décrit cet incident comme un tournant personnel :
« Cela devient pour moi l’occasion d’appliquer des standards plus stricts. Je serai désormais plus rigoureux et responsable dans mes activités. Encore une fois, je suis vraiment désolé d’avoir causé de l’inquiétude. »
L’agence SK Jaewon, dirigée depuis 2011 par la sœur aînée du chanteur en tant que PDG, est au centre de la controverse après avoir opéré sans enregistrement officiel pendant 14 ans.
Sung Si Kyung n’est pas le seul artiste concerné. Ock Joo Hyun, Kim Wan Sun, Song Ga In, CL (2NE1) et Kang Dong Won ont également reconnu avoir travaillé via des agences non enregistrées. (lire aussi : CL (2NE1) gérerait illégalement son agence depuis 5 ans ; La compagnie admet une erreur)
En réponse, le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme a annoncé le 18 septembre qu’il allait encourager l’enregistrement volontaire. Un délai de grâce a été fixé jusqu’au 31 décembre dans le cadre d’une « campagne d’enregistrement des entreprises de planification culturelle ».
Les agences qui ne se mettraient pas en conformité d’ici là pourraient faire l’objet de mesures légales, comme des enquêtes ou des sanctions administratives. Les infractions sont passibles de jusqu’à deux ans de prison ou d’une amende pouvant aller jusqu’à 13 400 €, et toutes les activités menées sans enregistrement pourraient être considérées comme illégales et suspendues.
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