Un idol masculin accusé d’avoir violé un autre membre de son groupe pendant des années

Une sombre affaire faite la Une ces derniers jours.

Un idol masculin, ancien membre d’un groupe, est en effet accusé d’avoir violé pendant plusieurs années un autre membre du groupe dont il faisait partie.

Ce 3 Avril, il a été confirmé que l’affaire allait être jugée devant un tribunal. Le garçon est d’accusé d’avoir harcelé, attouché sexuellement et violé un autre membre de son groupe depuis la période où ils étaient trainees et après leurs débuts.

Le procureur réclame trois ans de prison, que l’identité du coupable soit révélée, qu’il soit interdit de recrutement pendant cinq ans, et qu’il doive suivre un programme de sensibilisation contre les violences sexuelles.

D’après les médias, l’idol en question est accusé d’avoir procédé à des attouchements sur un autre membre au moins trois fois entre 2017 et 2021, dans les dortoirs et la salle d’entraînement. L’idol a reconnu les charges retenues contre lui et a exprimé des remords. Toutefois, il dit ne pas se souvenir de tout car il était soi-disant ivre au moment de certains des faits.

La victime avait porté plainte contre lui pour abus en 2021, et l’idol a finalement été arrêté pour viol en Janvier. Suite à cet incident, l’accusé a quitté le groupe pour de soi-disant raisons personnelles, et l’agence a déclaré qu’un communiqué serait mis en ligne ultérieurement.

Les experts pointent du doigt le problème de la légalité des trainees, qui sont dans une situation qui n’existe pas vraiment aux yeux de la loi. En effet, ils ne sont pas dans une institution éducative, ni dans une institution professionnelle, donc les agences n’ont pas l’obligation légale de protéger les trainees avec de sérieux moyens. Certaines agences laissent donc leurs trainees se débrouiller avec de nombreux problèmes comme ceux-ci, et les trainees n’ont aucune protection légale pour se défendre contre ce genre de cas graves.

Comme le signale l’avocat Park Joo Hee, il est malheureux que de nombreuses célébrités ne puissent pas porter plainte et n’osent pas dénoncer leurs agresseurs par peur des répercussions négatives que cela pourrait avoir sur leur carrière.

Cela est d’autant plus difficile comme dans cette affaire où un garçon devait littéralement dénoncer un autre membre de son groupe, avec lequel il était obligé de vivre tous les jours.

Source : seoul.co.kr