[AVERTISSEMENT] 260 000 hommes coréens impliqués dans un réseau où des filles – dont des mineures – servaient d’esclaves sexuelles

On s’éloigne un peu de la K-Pop avec cet article, mais cette affaire méritait d’être traitée, et on se doit de ne pas l’ignorer.

Un nouveau scandale sexuel horrible et de grande ampleur secoue à nouveau la Corée du Sud, et sonne comme un horrible rappel un an après les scandales du Burning Sun et des chat rooms.

Ce nouveau scandale implique la complicité de 260 000 hommes coréens et des crimes assez ignobles touchant notamment des filles mineures.

AVERTISSEMENT

Des thèmes tels que le viol, les violences physiques et sexuelles, l’humiliation ou encore la scarification seront abordés dans cet article, donc sachez que si ces sujets sont difficiles à supporter pour vous, il est préférable de ne pas lire la suite de cet article.

Cette affaire a pris place sur le service de messagerie Telegram, où un affreux réseau (nommé la Nth Room, pour ‘Room N°’1, 2, 3, etc) permettait à des hommes d’avoir accès à des vidéos montrant des viols, des humiliations ou des violences faites à des femmes, des vidéos accessibles aux utilisateurs en échange d’argent.

Tout cela a commencé par l’homme suspecté d’être le principal criminel de cette affaire, un homme connu sous le nom de ‘Baksa’ (‘Docteur’ en coréen) sur le réseau. Ce dernier envoyait des messages sur Twitter à de nombreuses filles, leur disant : « Vos photos privées ont pu être exposées sur internet, alors vérifiez ce site pour voir si c’est vraiment vous. » Le lien redirigeait les victimes vers un faux Twitter, et quand les filles entraient leur nom d’utilisateur et leur mot de passe, ces données étaient transmises aux criminels. Grâce à ces données, les criminels avaient ensuite accès aux informations personnelles des filles : numéro de téléphone, adresse, membres de leur famille.

Avec ces informations en main, les criminels menaçaient ensuite les filles d’exposer tout ce qu’elles pouvaient avoir à cacher à leur famille et au reste du monde si elles n’acceptaient pas de devenir leurs esclaves pendant une semaine. Les criminels ont ensuite demandé aux victimes de leur donner des photos d’elles nues pour mettre un terme à tout cela, mais les criminels ont ensuite menacé ces dernières de révéler ces photos à leurs familles si elle refusaient de réaliser d’horribles actes et de rester des esclaves.

Plus de 74 femmes, dont 16 filles mineures, ont ainsi accepté sous la contrainte, par peur de voir les criminels révéler leurs informations.

Les filles ont alors été filmées alors qu’on les obligeait à performer des actes aussi horribles que dangereux, dont se faire violer par plusieurs hommes, se couper le téton, s’insérer une paire de ciseaux à l’intérieur du vagin, manger des excréments, ou encore s’écrire « esclave » sur la peau avec un couteau.

Cela a duré entre Décembre 2018 et le début du mois de Mars 2020.

Sur la Nth Room de l’application de messagerie Telegram, les gens pouvaient alors s’inscrire à différents niveaux pour avoir accès à différentes vidéos. Entrer sur la chat room la plus basique coûtait ainsi 200 000 wons (150 euros environs), tandis qu’un utilisateur devait débourser 1,5 million de wons (1 100 euros environ) pour avoir accès à la totalité du contenu.

Au total, la police annonce que plus de 260 000 hommes coréens ont eu accès à la Nth Room.

Il y a quelques jours, la police a arrêté la personne se cachant derrière le pseudonyme de ‘Baksa’ et considéré comme le cerveau de l’opération. Il s’agit d’un homme d’une vingtaine d’années. Près de 100 000 euros ont été trouvés à son domicile, et il a reconnu les faits après avoir été interrogé par la police.

13 de ses complices ont également été arrêtés par les autorités. Leur moyenne d’âge se situe aux alentours de 25 ans, mais la police révèle que certains des criminels sont encore mineurs.

La police traque également tous les utilisateurs de la Nth Room et prévoit de traduire en justice chacun des 260 000 hommes qui y a accédé.

La police doit décider la semaine prochaine si l’identité de ‘Baksa’ sera révélée au public, mais une pétition est en train de faire grand bruit en Corée du Sud.

Déjà signée par près de 2 millions de personnes, la pétition a en effet déjà été relayée par de nombreuses célébrités sud-coréennes. Cette pétition demande à ce que les noms des 260 000 personnes ayant accédé à la Nth Room soient révélés publiquement, la pétition stipulant que chacun de ces hommes doit être considéré comme un délinquant sexuel, et que les femmes ont besoin de connaître ces noms pour pouvoir se protéger de ces criminels.

Vous pouvez retrouver la pétition juste ici et la signer simplement au bas de la page en vous connectant avec le réseau social de votre choix.

Source : nomorenthroom