Corée du Sud : Le mandat d’arrêt contre le président Yoon Suk Yeol approuvé par la justice

Le mandat d’arrêt contre Yoon Suk Yeol a été validé par la justice.

Le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires avait demandé lundi un mandat d’arrêt contre le président Yoon Suk Yeol pour insurrection.

Le Bureau d’enquête conjoint a été formé spécialement pour enquêter sur la déclaration de loi martiale du 3 décembre dernier. Ce 30 décembre, ce bureau, qui est composé du CIO, de la police et du ministère de la Défense, a annoncé avoir demandé un mandat d’arrêt à l’encontre du président Yoon Suk Yeol dans la nuit.

En effet, le président Yoon Suk Yeol a été convoqué à trois reprises pour subir un interrogatoire, mais il ne s’est jamais présenté, et ce sans fournir de raison pour son absence. Déjà accusé d’insurrection, il est donc désormais accusé d’entrave à l’exercice de la justice par abus de pouvoir.

Un président en place ne peut normalement pas être poursuivi en justice en Corée du Sud sauf dans deux cas : Pour les accusations d’insurrection et de haute trahison. C’est ainsi que Yoon Suk Yeol se retrouve aujourd’hui poursuivi alors qu’il est techniquement toujours en poste, seulement barré par une motion de destitution à l’heure actuelle.

Ce 31 décembre, la Cour du District Ouest de Séoul a approuvé la demande de mandat d’arrêt contre le président Yoon Suk Yeol.

La justice estime que ses choix répétés de se soustraire à l’enquête en ne se présentant pas pour être interrogé justifie le mandat d’arrêt à son encontre.

Pour rappel, le président est actuellement sous le coup d’une motion de destitution après sa tentative d’instaurer la loi martiale en Corée du Sud. Il a ensuite été mis en examen.

Source : koreajoongangdaily