MAJ : L’Assemblée Nationale de Corée du Sud fait annuler la loi martiale
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a déclaré mardi lors d’une conférence de presse d’urgence que la Corée du Sud avait décrété la loi martiale.
Le président a déclaré que cette décision avait été prise pour empêcher les « forces antiétatiques » de priver les citoyens sud-coréens de leur liberté et de leur bonheur.
Les « forces anti-étatiques » qu’il mentionne font référence au parlement contrôlé par l’opposition, alors qu’il accusait ses adversaires politiques libéraux d’être responsables de l’impasse politique dont souffrait le bloc conservateur au pouvoir.
Selon le président, « les adversaires politiques paralysaient les tribunaux du pays en menaçant les juges et en destituant les procureurs, et en tentant de destituer le ministre de l’Intérieur. »
Yoon Suk Yeol a également critiqué la récente décision du parti d’opposition de réduire de 4 000 milliards de wons (2,8 milliards d’euros) le budget national proposé pour 2025, affirmant que le parti d’opposition utilise le budget national pour paralyser son gouvernement, décrivant lui-même l’Assemblée nationale comme « un foyer de criminels ».
Depuis plusieurs mois, l’opposition craignait que Yoon Suk Yeol n’instaure une loi martiale pour renforcer son pouvoir et avoir les pleins pouvoirs sur le pays, et cela s’est confirmé ce mardi avec l’annonce de la part du président de la mise en place de la loi martiale en Corée du Sud.
Il a déclaré :
« Je déclare la loi martiale pour protéger la République de Corée libre de la menace des forces communistes nord-coréennes, pour éradiquer les abjectes forces antiétatiques pro-nord-coréennes qui mettent à sac la liberté et le bonheur de notre peuple, et pour protéger l’ordre constitutionnel libre. »
Source : koreaherald