La bataille judiciaire entre Min Hee Jin et HYBE continue de faire grand bruit, et le nom de ILLIT revient une nouvelle fois au centre des débats.
Le 18 juillet, la 12ème chambre civile du tribunal du district ouest de Séoul a tenu une nouvelle audience dans le cadre de l’action en dommages et intérêts intentée par HYBE contre Min Hee Jin. La société réclame 2,5 milliards de wons (environ 1,6 millions d’euros) à celle qui a fondé ADOR et créé NewJeans.
Durant l’audience, l’équipe juridique de Min Hee Jin a présenté plusieurs éléments destinés à renforcer sa défense, en particulier des commentaires postés en ligne par des internautes sur des plateformes sud-coréennes comme TheQoo et Instiz. Ces messages, publiés peu après les débuts du groupe ILLIT plus tôt cette année, pointent du doigt des similitudes notables avec NewJeans, notamment sur le plan visuel, esthétique et conceptuel. Pour les avocats de Min Hee Jin, ces témoignages sont essentiels : ils démontrent que la polémique autour d’un supposé plagiat n’a pas été initiée par Min Hee Jin elle-même, mais par le public.
Selon eux, ce sont les observateurs extérieurs – les fans, les médias et les professionnels – qui ont les premiers évoqué une ressemblance troublante entre les deux projets, bien avant que Min Hee Jin ne prenne publiquement la parole sur le sujet. L’équipe souligne même que la question d’une possible copie par ILLIT avait été soulevée en interne chez HYBE. D’après leurs propos, la réponse de HYBE aurait alors été de lancer un audit qu’ils qualifient d’illégal à l’encontre de Min Hee Jin. Ce serait, d’après eux, cette situation qui aurait conduit à la conférence de presse tenue en avril, durant laquelle Min Hee Jin a rompu le silence pour défendre sa position.
Dans leur intervention, les représentants de Min Hee Jin ont insisté sur la nature de la procédure en cours. Pour eux, il s’agit d’un cas de diffamation et d’entrave à l’activité économique, et non d’une affaire de droit d’auteur. Malgré cela, la partie adverse continuerait de brouiller les lignes en présentant les faits comme s’il s’agissait de plagiat au sens juridique strict. Les avocats de Min Hee Jin affirment que le terme « plagiat » ne signifie pas nécessairement qu’une violation du droit d’auteur a été commise.
Ils dénoncent une tentative délibérée de BELIFT LAB et HYBE de réduire l’affaire à une simple question de droit d’auteur, afin de détourner l’attention du public des véritables enjeux, qu’ils estiment être liés à l’éthique, à la création artistique et à la gestion interne du groupe. À la question de savoir pourquoi l’attention semble se porter principalement sur les chorégraphies, les avocats ont répondu : « D’autres aspects présentent des ressemblances encore plus évidentes, ce qui rend difficile de nier l’imitation. Les ressemblances avec NewJeans sont trop flagrantes pour être considérées comme une simple coïncidence. »
L’équipe a également tenu à rappeler que la perception du public est un élément clé dans ce dossier. D’après eux, au moment de la première apparition de ILLIT, de nombreux internautes ont immédiatement cru qu’il s’agissait d’un groupe conçu par Min Hee Jin. Les avocats ont exprimé : « Certains fans et médias étrangers ont même surnommé ILLIT « un girlgroup à la Min Hee Jin », ou déclaré que « tout chez elles rappelle NewJeans ». » Ces réactions, jugées spontanées, seraient révélatrices d’une inspiration trop appuyée pour ne pas être intentionnelle si l’on en croit les avocats de l’ancienne PDG de ADOR.


Lors de sa conférence de presse en avril dernier, Min Hee Jin avait publiquement accusé Bang Si Hyuk et d’autres cadres dirigeants d’avoir systématiquement entravé ses initiatives. Elle avait notamment révélé que, bien que les préparatifs pour NewJeans aient commencé bien avant et qu’on lui avait fait la promesse de la priorité pour NewJeans, HYBE avait choisi de lancer LE SSERAFIM en premier, sous le label SOURCE MUSIC. Elle avait aussi déclaré que les campagnes de promotion de NewJeans avec des marques avaient été volontairement écartées pour éviter une concurrence directe avec LE SSERAFIM.
Elle avait également affirmé que ILLIT, le groupe lancé en 2024 par BELIFT LAB, reprenait des codes esthétiques et des éléments conceptuels propres à NewJeans, sans en reconnaître l’origine. Des accusations qui ont immédiatement fait réagir HYBE et ses filiales. Suite à ces prises de parole, SOURCE MUSIC a engagé une action en justice pour diffamation, réclamant 500 millions de wons (environ 320 000 euros) à Min Hee Jin. De son côté, BELIFT LAB a lancé une seconde procédure, réclamant cette fois 2 milliards de wons (environ 1,3 million d’euros) pour atteinte à la réputation. Ces deux plaintes s’ajoutent à celle de HYBE, dont il est question aujourd’hui.
À l’heure actuelle, aucun jugement définitif n’a été rendu, mais on rappelle que les NewJeans ont l’interdiction de réaliser des activités sans ADOR.
Source : naver
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