La Commission spéciale d’éthique et de discipline de la Korea Entertainment Management Association (KEMA) a publié un communiqué officiel concernant la controverse entourant l’humoriste et animatrice Park Na Rae, attirant une vive attention dans l’industrie du divertissement.
Le 17 décembre, la commission a déclaré :
« Nous annonçons officiellement que nous prendrons des mesures fermes concernant les problèmes révélés dans la controverse impliquant la personnalité publique Park Na Rae. »
De lourdes accusations pointées du doigt
Selon la KEMA, plusieurs accusations graves sont actuellement évoquées, notamment :
– exploitation présumée d’une société de management artistique sans enregistrement légal,
– absence d’affiliation des managers aux quatre assurances sociales obligatoires,
– harcèlement sur le lieu de travail, violences verbales et physiques,
– pratiques médicales illégales par des personnes non qualifiées,
– frais de production non remboursés,
– détournement présumé de fonds de l’entreprise.
La commission a souligné que ces faits auraient « gravement porté atteinte à l’ordre et à l’intégrité de l’industrie du divertissement », exprimant une vive inquiétude face à l’ampleur de l’impact causé.
Société non enregistrée et assurances sociales
D’après plusieurs médias, Park Na Rae aurait créé une société avec sa mère comme PDG, exploitant une activité de planification culturelle pendant plus d’un an sans enregistrement officiel.
Or, la loi coréenne prévoit dans ce cas jusqu’à deux ans de prison ou une amende pouvant atteindre environ 13 500 euros.
La KEMA appelle les autorités à mener une enquête approfondie et demande à Park Na Rae de coopérer pleinement.
Par ailleurs, d’anciens managers affirment avoir été engagés comme freelances (taxation à 3,3 %) sans contrat de travail ni couverture sociale, malgré des demandes répétées. À l’inverse, la mère et l’ex-compagnon de Park Na Rae auraient été enregistrés comme employés officiels. La commission parle ici de comportement illégal et irresponsable, nécessitant des sanctions.
Harcèlement et abus de pouvoir présumés
Toujours selon les témoignages relayés par la presse, Park Na Rae aurait exigé de ses managers qu’ils :
– participent à des soirées alcoolisées,
– effectuent des tâches domestiques ou familiales,
– nettoient après des événements,
– exécutent des courses personnelles.
Des insultes, ainsi qu’un incident impliquant des verres lancés provoquant des blessures, sont également évoqués.
Si ces faits sont confirmés, la KEMA exige des explications claires et des excuses officielles, affirmant que les comportements abusifs doivent être éradiqués de l’industrie.
Soupçons de soins médicaux illégaux
La commission évoque aussi des accusations selon lesquelles Park Na Rae aurait reçu des injections et perfusions de la part de personnes non titulaires d’une licence médicale, incluant potentiellement des substances psychotropes.
Si cela est avéré, il s’agirait de violations graves de la loi médicale, portant atteinte à la dignité d’une personnalité publique. La KEMA demande une enquête complète et une prise de parole officielle de l’intéressée.
Frais impayés et détournement de fonds
Selon d’anciens managers, certains frais professionnels (achats, nourriture, alcool, dépenses liées au travail) auraient été avancés sur fonds personnels sans remboursement, ce que la commission assimile à une forme d’exploitation.
Autre point majeur :
Park Na Rae est accusée d’avoir versé des fonds de l’entreprise à son ancien compagnon, qui aurait été enregistré comme faux salarié, percevant environ 2 700 euros par mois, pour un total d’environ 30 000 euros sur plusieurs mois.
De plus, environ 205 000 euros auraient été transférés depuis les comptes de la société pour un dépôt de location.
Si ces faits sont confirmés, la KEMA parle de détournement de fonds manifeste, nécessitant une intervention judiciaire stricte.
Une affaire révélatrice d’un problème structurel
En conclusion, la commission estime que cette affaire met en lumière l’absence de systèmes de contrôle efficaces pour les célébrités disposant d’une forte influence sociale.
Elle rappelle que les personnalités publiques ont une responsabilité accrue, et que poursuivre des activités sans excuses, explications et introspection sincères est inacceptable.
La KEMA affirme vouloir utiliser cette affaire comme un tournant pour renforcer la transparence, améliorer les relations entre artistes et managers, et élever les standards éthiques de l’industrie du divertissement coréen.
Source : wikitree
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