Une enquête exclusive de jTBC a mis au jour l’existence d’un nouveau site illégal de partage de vidéos sexuelles, basé en Corée du Sud, dont l’ampleur et la brutalité rappellent — voire dépassent — celles des tristement célèbres Nth Rooms, qui avaient horrifié le pays en 2020.
Lire aussi : Netflix va diffuser un documentaire sur l’horrible scandale sexuel de la Nth Room qui avait secoué la Corée du Sud
Selon jTBC, la plateforme diffuse des vidéos sexuelles non consenties de femmes, majoritairement des membres de la famille ou des petites amies des utilisateurs qui les publient eux-mêmes. Les titres des vidéos sont décrits comme particulièrement choquants et dégradants, avec des formulations telles que « première diffusion publique de ma femme » ou « ex-petite amie de sept ans de relation ». Des vidéos prises sous les jupes seraient également très répandues, accompagnées de commentaires humiliants et déshumanisants publiés en continu.
D’après l’enquête, le site compterait déjà environ 540 000 membres et plus de 600 000 publications, une ampleur comparable à celle d’anciennes plateformes criminelles comme Soranet ou les Nth Rooms. L’inscription suffit pour accéder aux contenus illégaux, mais les vidéos les plus extrêmes sont bloquées derrière un système payant. Les utilisateurs peuvent gagner des points en publiant des vidéos, en écrivant des messages ou en laissant des commentaires, points ensuite utilisés pour débloquer ces contenus. jTBC décrit des sections de commentaires qualifiées d’« incestueuses et humiliantes ».
L’une des parties les plus inquiétantes du site serait une rubrique intitulée « Œuvres inédites », où des vidéos récemment filmées sont présentées, demandées puis distribuées. Cette section rappellerait l’affaire dite “Yoon Drozzer”, survenue en 2021, lorsqu’un individu avait vendu des vidéos illégales de plus de 100 femmes avant de publier l’ensemble des contenus non diffusés au moment de l’enquête, puis de se suicider.
Un lanceur d’alerte a indiqué à jTBC que le site serait apparu vers la mi-2022. À ce jour, 8 227 recharges payantes ont été identifiées via des systèmes de paiement en cryptomonnaie difficiles à tracer. En comptant uniquement le montant minimum de 30 000 wons par paiement (environ 19 €), les opérateurs auraient déjà engrangé au moins 40 milliards de wons, soit environ 25 millions d’euros en trois ans. Le site étant également lié à des plateformes de jeux d’argent, les bénéfices réels pourraient être bien supérieurs.
Plus grave encore, des lanceurs d’alerte affirment que des contenus impliquant l’exploitation sexuelle de mineurs circuleraient ouvertement sur la plateforme. Malgré la gravité des faits, des membres échangeraient librement des conseils pour éviter les enquêtes policières, allant jusqu’à tourner les forces de l’ordre en dérision sur les forums.
L’enquête de jTBC ravive ainsi les craintes de voir émerger un nouveau réseau massif de violences sexuelles, profondément enraciné dans la société sud-coréenne, avec des mécanismes sophistiqués et une impunité apparente. Un dossier qui pourrait relancer le débat sur la surveillance, la responsabilité des plateformes et la lutte contre les crimes sexuels numériques.
Source : jtbc
Lire aussi :
– Une célèbre idol de K-POP révèle que son petit ami l’a trompée après 50 jours de relation
– Une idol de 2nde gen de K-POP annonce son mariage surprise avec un célèbre producteur
Suivez K-GEN sur Instagram :


