TW : Cet article parle de la création de contenus explicites par des criminels modifiant des photos de collégiennes, le cyberharcèlement et le harcèlement scolaire sont mentionnés à plusieurs reprises.
La Corée du Sud est indignée par un nouveau scandale.
Il a récemment été révélé que des collégiens avaient utilisé de l’IA et de la technologie deepfake pour créer des images explicites des filles de leur école, et les diffuser ensuite sur les réseaux sociaux.
Cette affaire s’est déroulée à Gyeongnam, et une situation similaire avait récemment eu lieu à Busan.
L’affaire concerne cinq élèves d’un collège qui ont utilisé la technologie deepfake pour combiner du contenu explicite avec des photos de leurs camarades de classe féminines. Les images modifiées ont ensuite été partagées sur plusieurs plateformes sur les réseaux sociaux. L’abus est de grande ampleur car il s’étend au-delà d’une seule école. En effet, les victimes ont été identifiées dans quatre collèges différents de la ville, avec un total de 12 élèves concernées.
La création de ces images manipulées aurait eu lieu dans des endroits variés selon l’enquête, notamment au domicile des auteurs et dans des cybercafés. Cela a commencé fin avril, mais n’a été porté à l’attention des autorités que fin juillet, lorsqu’un parent est tombé sur le contenu dérangeant de sa propre fille.
Après cette découverte, l’école a signalé l’incident, ce qui a conduit à une enquête en cours menée par la police locale et l’unité spécialisée dans les crimes en ligne de la police de Gyeongnam. Le bureau de soutien à l’éducation de Hadong a également pris des mesures, en organisant une réunion pour aborder le problème et déterminer les conséquences potentielles pour les personnes impliquées.
Cependant, l’affaire est compliquée au niveau des punitions qui devraient être infligées aux coupables. En vertu des lois actuelles, les enfants entre 10 et 14 ans ne peuvent pas faire l’objet de poursuites pénales, mais peuvent être uniquement soumis à des mesures telles que la probation ou le travail d’intérêt général.
Le public s’indigne de découvrir cet horrible crime dans des collèges, et la Corée du Sud toute entière est choquée par ces actes. Mais pour ne rien arranger, la réaction des écoles est aussi pointée du doigt, et tout le monde est abasourdi par le manque d’action des établissements.
Les auteurs des faits et les victimes continuent en effet d’assister aux cours ensemble, une décision qui n’a bien évidemment pas plu aux victimes et à leurs parents. La situation reste donc très tendue dans ce climat discutable au sein des écoles.
Alors que les cas similaires de crimes sexuels numériques se multiplient de manière alarmante ces derniers mois, la nécessité de lois plus strictes concernant l’IA, les deepfakes et les technologies similaires se fait de plus en plus ressentir.
Source : dailyhankook