Une polémique grandissante a éclaté après la révélation qu’une chanteuse bien connue en Corée du Sud aurait été désignée comme défenderesse dans une action civile pour adultère, appelée en Corée du Sud un procès de type “sanggan”. Depuis la diffusion d’informations partielles à la télévision, l’affaire suscite une forte attention du public, tant pour les faits présumés que pour les implications juridiques de ce type de procédure.
Le 29 décembre, l’émission d’actualité Crime Chief de JTBC a rapporté, sur la base du témoignage d’une femme mariée au foyer, que la chanteuse aurait été poursuivie en tant que tiers impliqué dans une relation extraconjugale. La plaignante a déclaré avoir subi une profonde détresse émotionnelle après avoir découvert la relation présumée de son mari, affirmant avoir consacré plus de vingt ans à sa famille. La chanteuse en question a été présentée comme une artiste révélée par un programme d’audition de trot diffusé sur une grande chaîne câblée, et actuellement active dans des émissions similaires.
Selon la plaignante, son mari aurait constamment affirmé que la chanteuse n’était « qu’une amie ». Cependant, face à la fréquence croissante de leurs échanges, marquée par des absences nocturnes répétées et des mensonges, elle a commencé à soupçonner une relation inappropriée. Elle a également affirmé que, bien que la chanteuse ait menacé d’actions légales via son agence pour nier toute relation, il aurait ensuite été découvert que les deux vivaient ensemble.
La plaignante a en outre déclaré que le couple n’hésitait pas à afficher des gestes affectueux — étreintes et baisers — même dans des lieux publics. Avant l’envoi officiel de la notification judiciaire, elle aurait tenté une dernière fois de contacter la chanteuse, la suppliant de rendre son mari à sa famille. La chanteuse aurait répondu : « Pourquoi dirais-tu cela de quelqu’un avec qui je n’ai jamais été ? », avant de couper tout contact. Des images de vidéosurveillance diffusées dans l’émission montreraient ensuite une femme présumée être la chanteuse échangeant des gestes intimes avec un homme dans un ascenseur.
L’émission n’a toutefois pas révélé l’identité de la chanteuse, précisant qu’une prise de parole officielle serait communiquée ultérieurement. La plaignante a également affirmé qu’après le dépôt officiel de la plainte, la chanteuse — jusque-là silencieuse — aurait pris contact en premier.
Lors d’un appel téléphonique enregistré, la chanteuse aurait déclaré : « Je n’ai rien à dire, mais je suis aussi une victime », ajoutant qu’en tant que personnalité publique, elle risquait de « tout perdre ». Elle aurait demandé de la clémence, évoquant des difficultés financières, la responsabilité de subvenir aux besoins de ses parents, et aurait utilisé des propos jugés extrêmes par la plaignante, laquelle affirme que cet échange a accentué sa souffrance émotionnelle.
Par la suite, la chanteuse a transmis une déclaration distincte à l’équipe de production de l’émission. Elle y affirme avoir entamé la relation après s’être vue assurer que le mariage de l’homme était déjà irrémédiablement rompu et qu’un divorce était en cours, avec l’intention de se marier une fois les démarches légales finalisées. Elle soutient avoir mis fin à la relation dès qu’elle a appris que le divorce n’avait pas été mutuellement conclu.
Cette affaire relance le débat autour des procédures civiles pour adultère en Corée du Sud, qui permettent à un conjoint de poursuivre un tiers impliqué dans une relation extraconjugale tant que le mariage est légalement valide. Ces affaires sont jugées indépendamment du statut professionnel ou de la notoriété du défendeur. Toutefois, les experts soulignent que lorsque des célébrités sont impliquées, l’exposition de la vie privée et les répercussions sociales dépassent souvent largement les conséquences juridiques.
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