CLC : Sorn parle du stress de la vie d’idol et de la difficulté à survivre et à se démarquer en K-Pop

Sorn de CLC a récemment commencé une série de vidéos intitulée ‘PRODUSORN’. Dans ces vidéos, la jeune femme répond aux questions de ses fans sans langue de bois, avec une honnêteté presque surprenante.

Multilingue, elle traduit d’ailleurs elle-même ses réponses en anglais, en thaïlandais et en coréen afin de toucher tous ses fans. Dans l’une de ses récentes vidéos, elle a alors parlé de la concurrence entre les groupes et de l’obligation de briller à la télévision pour réussir à survivre dans l’industrie musicale.

« Il y a beaucoup de compétition dans l’industrie de la K-Pop. On doit être jolies, talentueuses, et avoir un truc en plus, ce petit quelque-chose qui nous différencie des autres groupes féminins. Parce qu’il y a tellement de groupes féminins sur le marché… », a-t-elle déclaré.

Sorn a ensuite poursuivi : « Plus de 100 groupes ont débuté en 2015, et il n’en reste plus beaucoup encore en activité aujourd’hui. Ceux qui échouent… disparaissent simplement du monde de la musique. Vous ne voyez pas dans les coulisses à quel point c’est dur de survivre dans cette industrie. »

La membre de CLC a ensuite parlé des Idol Star Athletics Championships, un moment que beaucoup pensent drôle mais qui ne l’est pas forcément pour un groupe en manque de reconnaissance.

« Les gens pensent qu’on va seulement s’amuser et passer un bon moment aux ISAC, mais non. Il y a plus de 150 artistes présents, et il faut obtenir du temps d’antenne, il faut se faire remarquer, parce que si on voit votre visage et qu’on vous remarque à la télévision, vous pouvez attirer plus de fans et vous faire connaître », a commencé Sorn.

Elle a ensuite repris : « Alors certains tentent d’attirer l’attention en faisant quelque-chose de bizarre, ou quelque-chose de drôle… Quand vous y allez, il faut soit faire quelque-chose de fou, soit être très douée. Moi, au tir à l’arc, je me suis persuadée qu’il fallait que je mette toutes mes flèches dans le 10… mais ça n’a pas forcément bien marché. »

Elle a également évoqué le besoin de réussir à se faire un nom en participant à des émissions de variété, un moment qu’elle définit comme particulièrement stressant.

La membre de CLC a expliqué : « Je représentais la Thaïlande dans une émission (aux côtés de Sana et Cheng Xiao), mais je représentais aussi mon groupe, et c’était difficile pour moi parce que je devais briller pour le bien de CLC, et je me demandais : ‘Qu’est-ce que je dois faire pour être drôle et intéressante ?’ Je souriais, mais je transpirais et j’étais tellement stressée. »

« Il est dur de se faire une place au milieu de tous les groupes, alors il faut réussir à se montrer intéressantes, drôles, et uniques pour que les producteurs aient envie de nous inviter dans leurs émissions, et c’est très stressant pour moi, car je dois être l’étrangère qui parle bien coréen, qui est drôle, qui parle de sujets intéressants et exotiques, qui chante bien, qui danse bien, et c’est difficile », a-t-elle révélé.

« Il existe un vrai lien entre les Thaïlandais qui font de la K-Pop », a aussi avoué Sorn, la jeune femme affichant à l’écran des photos de ses amis BamBam (GOT7), Nichkhun (2PM), Lisa (BLACKPINK), Mint et Ten (NCT), avant de poursuivre : « Ils traversent les mêmes difficultés que moi, alors j’aimerais que vous leur donniez beaucoup d’amour et que vous appréciez tout leur travail. »

Enfin, quand on lui a demandé si elle n’avait jamais eu envie d’abandonner son rêve, Sorn a répondu que non, avant d’expliquer que certains moments étaient toutefois assez compliqués. « Quand on ne reçoit pas une réponse positive de la part du public, l’agence nous dit : ‘Vous n’avez pas fait assez bien’. Et c’est de notre faute, le travail de l’agence est de nous mettre sur scène, ce qui se passe sur scène et après, c’est notre job à nous », a déclaré la chanteuse.