JTBC révèle quelle erreur de Jung Joon Young a fait tomber les participants de la chat room

JTBC a mis le doigt sur l’erreur de Jung Joon Young qui a permis d’en découvrir autant sur les discussions échangées dans les chat rooms.

Pour rappel :

– Le Burning Sun, ancien club détenu par Seungri, est accusé de distribution de drogue, de laisser entrer des filles mineures dans son établissement, d’agressions, de corruption d’agents de police et de fournir de la drogue à ses clients VIPs pour leur permettre de violer des clientes.

– Le Monkey Museum, un ancien club de Seungri également, est accusé d’avoir graissé la patte d’un officier de police pour qu’il ferme les yeux sur les installations illégales à l’intérieur. Le club a également été enregistré en tant que restaurant pour payer moins d’impôts.

– Seungri et Yoo Inseok, les deux anciens co-PDG de Yuri Holdings, sont accusés d’avoir mis en place un réseau de prostitution international afin de pousser de riches étrangers à investir dans leur société.

– Alors qu’ils font partie d’une chat room dans laquelle ils partagent avec Jung Joon Young des sextapes filmées sans le consentement des femmes en question, Seungri et Yoo Inseok sont aussi suspectés d’avoir payé un agent de police pour cacher l’arrestation de Choi Jong Hoon pour conduite en état d’ivresse. La police suspecte également Seungri d’avoir organisé la destruction de preuves en demandant aux participants de changer de téléphone au début de l’enquête.

– Seungri est également accusé d’avoir offert des prostituées à des japonais, d’évasion fiscale avec l’une de ses sociétés, d’avoir joué à des jeux d’argent à Las Vegas, et de passer par des intermédiaires pour recevoir l’argent gagné sans attirer l’attention des autorités ou du gouvernement coréen.

– Seungri est aussi accusé d’avoir détourné les fonds du Monkey Museum et du Burning Sun, mais aussi d’avoir vendu de façon détournée du terrain en Corée du Sud à Madame Lin, une taïwanaise suspectée de faire du blanchiment d’argent pour le compte de la mafia chinoise.

Si toutes ces affaires ont été mises à jour, c’est grâce aux messages échangés par les protagonistes de différentes chat rooms sur KakaoTalk.

Aujourd’hui, un avocat a révélé à JTBC ce qui avait permis à la police d’obtenir tous ces messages, mais aussi les techniques utilisées par les participants des chat rooms pour tenter de couvrir leurs traces.

Dans l’émission ‘Spotlight’, JTBC a questionné l’avocat Bang Jung Hyun sur toute cette enquête.

Ce dernier a déclaré : « S’il y a 10 victimes dans les 8 mois de conversations récupérés, alors il doit y en avoir beaucoup plus pendant les trois années entre 2016 à 2019 dont nous n’avons pas de trace. Cette partie là est complètement perdue. C’est abandonné du point de vue de l’enquête. »

Il a poursuivi : « Les participants changeaient régulièrement de chat room pour couvrir leurs traces. Tous les deux mois, Seungri disait à tout le monde de quitter le chat sur lequel ils étaient et de le supprimer de leur historique. Alors il y a plusieurs chat rooms avec les mêmes participants. »

Un expert a ensuite expliqué que les données restaient toujours stockées pendant un certain temps, mais qu’il serait littéralement impossible de retrouver les données voulues avec précision, surtout en pensant aux nombreux messages échangés dans les conversations en question.

Alors comment la police a-t-elle pu retrouver si facilement les messages ? C’est simple, tout cela est dû à une erreur commise par Jung Joon Young.

L’avocat Bang Jung Hyun a révélé : « Mais Jung Joon Young n’a jamais quitté et supprimé les chat rooms précédentes. C’est pour cela que tout ceci arrive. Il n’y a aucune trace de lui quittant les chat rooms. Il y est toujours. »

Il a ensuite conclu : « Si tout le monde avait quitté et supprimé les chat rooms, il aurait été extrêmement difficile de retrouver quoi que ce soit. Ironiquement, c’est Jung Joon Young qui a permis que tout soit révélé en choisissant de ne jamais quitter et supprimer les chat rooms. »

Source : sedaily