Le BIG4 de K-POP a été sanctionné.
La Commission du commerce équitable (le CCE) de Corée du Sud a infligé des amendes à quatre grandes sociétés de divertissement pour violation des lois de protection des consommateurs liées au commerce électronique.
Ce 11 août, la CCE a officiellement annoncé avoir imposé une amende totale de 10,5 millions de wons (environ 7000 euros) aux quatre plus grandes agences de K-POP pour violation de la loi sur le commerce électronique pour leurs boutiques : Weverse Company (HYBE), YG Plus (YG), SM Brand Marketing (SM) et JYP Three Sixty (JYP). Des mesures correctives leur ont également été imposées.
Les sociétés en question ont été reconnues coupables d’avoir fixé des conditions excessivement strictes pour les remboursements de produits liés aux idols, dont les albums et autres produits officiels, ce que la CCE considère comme des pratiques déloyales.
La CCE désigne notamment parmi les mauvaises pratiques le manque de la période de remboursement légalement obligatoire et l’imposition par ces plateformes d’exigences déraisonnables. en effet, les plateformes demandent notamment l’obligation pour les consommateurs de filmer le déballage des produits pour avoir droit à un remboursement si des articles sont manquants.
Weverse Company a été condamnée à une amende de 3 millions de wons (2500 euros), tandis que SM, YG et JYP ont chacune été condamnées à une amende de 2,5 millions de wons (2000 euros).
Parmi les exemples de violations, on peut citer :
La politique de SM selon laquelle tout produit retourné en raison d’un simple changement d’avis doit arriver à son centre logistique dans les sept jours ouvrables suivant la date de livraison initiale. Cependant, la loi stipule que les consommateurs ont sept jours à compter de la date de réception de l’article pour décider de le retourner. De plus, SM et JYP ont demandé aux clients de soumettre des réclamations pour des articles défectueux ou incorrects dans les sept jours suivant la livraison, contrairement à la loi qui autorise les retours dans les trois mois suivant la date de réception, ou 30 jours suivant la découverte du défaut.
Weverse, SM et JYP ont également déclaré qu’ils n’offriraient pas d’indemnisation pour les articles perdus après une certaine période (30 jours à compter de l’expédition pour SM et JYP, et un mois à compter de l’expédition pour Weverse), alors que la loi autorise les réclamations dans les trois mois suivant la réception.
De plus, Weverse et SM ont mis en place des politiques interdisant les retours si l’emballage du produit était ouvert ou endommagé, ce qui est illégal en vertu de la loi qui autorise les retours même si l’emballage est endommagé, à condition que cela ait été fait pour vérifier le contenu.
SM et JYP ont également exigé des clients qu’ils fournissent un enregistrement vidéo du déballage comme preuve en cas d’articles manquants, ce qui contredit la loi qui fait peser la charge de la preuve sur le vendeur et non sur le consommateur.
YG avait aussi des politiques restrictives pour les achats liés à des événements, tels que les fansigns, stipulant que les annulations ou les remboursements n’étaient pas autorisés après la fin de la période de candidature. Cependant, selon la loi, les consommateurs ont toujours le droit d’annuler avant l’annonce des gagnants de ces événements, car la possibilité de participer est liée à l’achat.
En réponse à l’enquête de la CCE, les quatre entreprises ont volontairement corrigé leurs politiques, ce qui signifie que les amendes qui ont été imposées sont inférieures à celles qui auraient été initialement facturées.
Source : naver, cce