Des experts de l’industrie musicale ont révélé la raison pour laquelle Rosé (BLACKPINK) a quitté l’Association coréenne des droits d’auteur sur la musique (KOMCA) en 2024.
En ce moment, le sujet de la répartition des droits et des profits sur les chansons est discuté et débattu chaque jour.
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La répartition inégale des revenus du streaming musical devient un problème majeur en Corée du Sud. Comparés à d’autres pays, les créateurs de musique coréens perçoivent une part extrêmement faible des revenus de leur musique. Selon le dernier rapport de la KOMCA, Aux États-Unis, 12,3% des revenus du streaming reviennent aux détenteurs des droits des chansons ; en Allemagne, ils montent à 15%, et au Royaume-Uni, cela grimpe jusqu’à 16%. En Corée du Sud, cette part n’est que de 10,5%, soit largement moins que dans les principaux pays étrangers.
Pour ce qui est des revenus qui reviennent aux plateformes de streaming : Aux États-Unis, les plateformes de streaming perçoivent 29,4% des revenus ; au Royaume-Uni, ils prennent 29% ; en Allemagne, le chiffre monte à 30% ; et au Japon, les plateformes ne prennent que 22%. En Corée du Sud, les plateformes de streaming perçoivent la part la plus élevée, soit 35 %, ce qui laisse évidemment moins de revenus aux titulaires des droits d’auteur.
Si les plaintes se font entendre en Corée du Sud concernant le manque de respect envers les créateurs originaux, il faut savoir que les chiffres étaient bien pires par le passé. En 2008 par exemple, la plateforme MelOn prenait 57% des bénéfices, et les détenteurs des droits d’auteurs ne bénéficiaient que de 5% des revenus.
Selon les experts, le principal problème réside dans la trop grande quantité d’intermédiaires impliqués dans la répartition des bénéfices en Corée du Sud. Les revenus de la musique doivent d’abord être distribués à de multiples sociétés de gestion des droits d’auteur et autres ayants droit, avant même d’atteindre les auteurs-compositeurs originaux. Dans d’autres pays, les revenus sont souvent répartis uniquement entre l’artiste et son éditeur, laissant une part plus importante à l’artiste lui-même.
Étant donné qu’une grande partie des revenus qui seraient autrement versés aux auteurs-compositeurs coréens est versée aux sociétés de gestion sous forme de « frais de gestion » obligatoires, le montant des revenus restants pour les auteurs-compositeurs est réduit.
C’est la raison pour laquelle Rosé s’est retirée de la KOMCA. Sa musique générant des revenus à la fois en Corée du Sud et à l’étranger, elle doit payer des frais à un éditeur de musique international ET à un éditeur national si elle fait partie de la KOMCA. Ces frais de gestion pourraient entraîner une diminution de sa part de revenus pouvant atteindre plus de 30%, ce qui l’aurait définitivement convaincue de quitter la KOMCA.
Source : naver
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