On marchait pendant des heures sans destination rien que pour prendre de jolies photos.
On se perdait dans nos pensées en regardant le ciel la nuit.
On chantait dans la rue quand on avait bu de l’alcool.

Tu mettais toujours mon téléphone à charger pour moi quand je tombais de fatigue.
Tu disais que l’on devait faire de l’exercice même quand il pleuvait, alors nous avons monté Namsan sous la pluie.
Quand on commandait de la nourriture au milieu de la nuit parce qu’on avait faim, on s’envoyait des photos le lendemain pour savoir qui avait l’air d’avoir le plus mangé.
Quand on mangeait, tu me regardais avec l’air content et tu me disais : « Père tu manges si bien » (en dialecte).

On a ri à des choses inutiles, on a rougi et s’est battu pour des choses inutiles.
Et il arrivait qu’on ne se contacte plus malgré notre tristesse d’être éloignés juste parce que nous avions trop de fierté, mais on finissait toujours par s’excuser et s’avouer que l’autre nous avait manqué.
Et on se réconciliait et on s’amusait encore plus qu’avant, comme si rien ne s’était jamais passé.

On travaillait aussi intensément qu’on jouait. Et tu es admirable d’avoir toujours su le faire si bien.
Tu veillais sur moi et m’analysais plus attentivement que n’importe qui, et tu me respectais plus que n’importe qui.
Tu étais gentil et faisais toujours preuve de bonnes manières avec les gens autour de moi, alors quand on parlait de toi, tout le monde disait des compliments à ton sujet.

Tu étais heureux et triste pour moi à chaque moment, partageant mes émotions comme si c’étaient les tiennes.
A mon ami Bin, avec lequel on pouvait se dire « je t’aime » sans que ce soit bizarre ou embarrassant, et qui m’a réconforté et pris dans ses bras jusqu’à la toute fin, dire que tu es une bonne personne est encore très loin de ce que tu es réellement.
Tu es la fierté de ma vie.
Après tout ça, je peux vivre avec la fierté de dire que j’étais ton ami le plus proche, n’est-ce pas ?

Si je veux te voir, je peux te voir, et si je veux t’entendre, je peux t’entendre.
Je crois vraiment que tu veilles sur moi depuis le paradis.
Tu vas faire attention à moi pendant ces promotions aussi, n’est-ce pas ? Je vais réfléchir à tes retours alors veille sur moi s’il te plaît, je vais m’en sortir quoi qu’il arrive en pensant que tu me regardes.

Je suis honoré d’avoir été ton ami.
Et merci d’avoir été mon ami.
Merci encore de m’avoir appris tant de choses et de m’avoir fait ressentir tant de choses.

Sois qui tu as envie d’être là-haut, libère-toi des responsabilités, de la pression et de la culpabilité. Fais tout ce que tu as envie de faire et attends-moi.
Je vais surmonter tout ça et continuer à vivre.
Et je prendrai soin des gens que tu aimes et je créerai de nombreux souvenirs.
Afin que nos souvenirs ne s’estompent pas, je partagerai tous mes souvenirs avec toi autour de moi pour tous ceux qui t’aiment.

Dans ces moments, j’espère que tu regarderas avec un sourire à nouveau.
Et s’il y a quoi que ce soit dont tu as besoin, viens me voir dans mes rêves.
Peu importe ce que tu vois là-haut, soyons encore amis dans notre prochaine vie ! Je te serrerai fort dans mes bras quand je te reverrai.