Seungri a dit aux autres membres de la chat room de se débarrasser de leurs téléphones au début de l’enquête

Les membres de la chat room ont détruit des preuves avant de remettre leur téléphone à la police.

Depuis quelques semaines, plusieurs célébrités se retrouvent dans la tourmente, ce qui est notamment le cas de Seungri, Choi Jong Hoon, ou encore Jung Joon Young. Ces derniers sont en effet accusés d’avoir filmé et partagé sur des chat rooms des photos et vidéos de femmes sans leur consentement, parfois durant leurs ébats sexuels.

D’autres chefs d’accusations viennent s’y ajouter avec des soupçons de corruption policière, de fraude fiscale, de lobbying et de prostitution.

Aujourd’hui, Seungri a alors avoué avoir lui aussi partagé des photos illégales de femmes prises à leur insu.

Il y a peu, il avait été révélé que les protagonistes de la chat room avaient remis leur téléphone à la police. Toutefois, nous avons aujourd’hui appris que la police avait du mal à trouver des données de leurs échanges datant de 2016 à 2019, car les personnes qui ont soumis leur téléphone se sont toutes débarrassées de leur véritable téléphone au début de l’enquête.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’enquête porte actuellement sur les faits remontant aux conversations datant de 2015 et 2016, car la police a des difficultés à mettre la main sur des conversations plus récentes.

La police a alors révélé que c’était Seungri lui-même qui avait demandé aux autres participants de la chat room de se débarrasser de leurs téléphones dès le début de l’enquête.

Selon les autorités, Seungri aurait personnellement dit à Choi Jong Hoon : « Change ton téléphone. »

De la même manière, Jung Joon Young s’est débarrassé de son véritable téléphone aux États-Unis avant de rentrer en Corée du Sud, prétendant ensuite avoir remis son ‘téléphone doré’ à la police alors qu’il n’avait remis à la police qu’un téléphone acheté aux États-Unis.

Au total, six personnes, dont Seungri, ont remis de nouveaux téléphones à la police au cours de l’enquête après s’être débarrassés de leurs anciens téléphones.

Toutefois, puisque les données de l’ancien téléphone de Jung Joon Young en 2016 avaient été récupérées par une société lors d’une réparation, l’enquête peut se poursuivre sur les messages échangés en 2015 et 2016, même si la police soupçonne que de nombreux autres actes criminels se soient produits depuis dans des échanges entre eux.