Sunghoon (ENHYPEN) revient sur ses 10 années de carrière en patinage artistique

Sunghoon s’est récemment confié à Weverse Magazine sur ses longues années en tant que patineur artistique.

Fin 2021, le membre de ENHYPEN avait démontré ses impressionnantes capacités de patineur artistique durant un épisode de ‘EN-O’CLOCK’, la télé-réalité du groupe.

C’est à l’âge de 9 ans que Sunghoon avait commencé le patinage artistique, une discipline dans laquelle il a fait carrière pendant 10 ans, participant à de nombreuses compétitions nationales et internationales, remportant des médailles et se plaçant parmi les patineurs les plus prometteurs, aux côtés notamment des deux athlètes coréens aujourd’hui présents aux Jeux Olympiques.

Alors qu’il était trainee chez Big Hit, il continuait d’ailleurs de participer à des compétitions de patinage artistique, faisant les deux à la fois, et ce jusqu’à ses débuts, Sunghoon ayant finalement privilégié une carrière d’idol en se consacrant à celle-ci au moment de rejoindre I-LAND.

S’il fait donc aujourd’hui partie de ENHYPEN, le jeune homme aurait pu connaître un destin très différent puisqu’il rêvait autrefois de participer aux Jeux Olympiques de Pékin 2022 qui ont lieu en ce moment, et qu’il était parmi les candidats coréens les plus sérieux pour y participer.

A l’occasion des Jeux Olympiques, Sunghoon est donc revenu sur sa carrière de patineur artistique, faisant également part de son immense appréciation pour cette discipline et de son respect pour les patineurs qui la pratiquent.

Retrouvez ci-dessous le récit de Sunghoon confié à Weverse Magazine :

« Je pense que ce qui rend le patinage artistique si attrayant, c’est que c’est un sport qui ressemble à une combinaison de deux disciplines différentes : l’art et l’athlétisme. La blancheur de la patinoire la fait ressembler à une scène, voire à une forme d’art à la fois gracieuse et flashy, selon la façon dont vous la regardez. Mais c’est aussi un sport, et on vous note en surveillant votre technique, comme vos sauts et vos pirouettes. Il y a donc plein de choses à surveiller.

Les événements majeurs sont divisés en plusieurs catégories : simple, patinage en couple et danse sur glace, et chaque catégorie a un ensemble de compétences différent, alors il est amusant de surveiller les différences entre la technique et les moments forts. Et je pense qu’une autre partie amusante est la façon dont le résultat peut changer en fonction de petites différences dans les scores, comme si quelqu’un gagne le programme libre mais perd le programme court, puisque le score final est le total des points cumulés du programme court et du programme libre ensemble. Sans parler du fait que les nerfs des athlètes ou les problèmes qu’ils pourraient avoir avec la patinoire peuvent avoir un effet subtil sur la performance même s’ils se sont entraînés à la perfection pour éviter les erreurs. J’espère donc que les gens continueront de soutenir les patineurs jusqu’à la fin, même si quelqu’un fait une erreur. Ils peuvent avoir l’impression que c’est un gros problème s’ils chutent au milieu du programme, mais cela peut être rattrapé plus tard, donc il n’y a pas de quoi s’énerver.

Je me souviens de la première fois que j’ai fait du patinage artistique, je suis allé à la patinoire juste pour essayer et j’ai emprunté les patins de quelqu’un d’autre. Je savais déjà patiner parce que je jouais au hockey sur glace avant ça et que je faisais parfois du patinage de vitesse sur piste courte, donc je me suis tout de suite senti à l’aise avec ça, c’était complètement différent. Non seulement il y a du patinage, mais vous montrez également différents mouvements et de la technique, et vous vous sentez beaucoup plus léger sans tout l’équipement, alors j’ai commencé à sentir que ça me convenait mieux. Mes parents m’ont demandé plus tard dans la journée si j’aimais ça et j’ai dit que c’était amusant et que je voulais essayer d’en faire un peu plus, alors ils m’ont tout de suite inscrit aux cours, et c’est comme ça que j’ai commencé. Je me suis amélioré rapidement après ça, grâce au fait que je connaissais déjà les bases, et j’ai donc pu passer à la classe des athlètes, puis après avoir terminé tous les niveaux, j’ai commencé à participer à des compétitions.

Je n’ai pas toujours été aussi sérieux avec le patinage artistique – j’en faisais juste pour le plaisir au départ. Comme les gens le savent déjà, l’une des raisons pour lesquelles j’ai commencé le hockey était d’améliorer mes capacités sociales, mais c’était aussi parce que je faisais toujours du patin à roulettes près de la Han River avec mon père depuis que j’étais petit. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à patiner pour le plaisir, puis, après avoir remporté l’or au Festival national des sports d’hiver pour la première fois, je me suis mis à penser que je pourrais continuer à faire ça ; Je voulais être encore meilleur. Au début, c’était amusant, en plus mon professeur était effrayant. (Rires) Donc j’avais un peu l’impression d’en faire sans vraiment y réfléchir, mais je pense qu’une fois que j’ai commencé à faire de la compétition, j’ai commencé à sentir que je pouvais tout faire bien et me débrouiller tout seul. Et une fois que j’ai concouru, j’ai pu facilement voir les fruits de tout l’entraînement que j’avais fait. Chaque fois que je réussissais dans une compétition et que j’obtenais un bon score, j’étais tellement fier de moi et je me sentais vraiment bien toute la journée. Il y avait aussi le plaisir d’apprendre différentes techniques une par une. Apprendre une nouvelle compétence est en fait un processus très difficile, mais quand je n’arrive pas à faire quelque-chose et que je réussis finalement après beaucoup de pratique, c’est incroyable. C’est passionnant. Je pense que c’est pour ça que j’ai continué.

Quand j’apprends quelque-chose pour la première fois, je saisis chaque détail un par un, jusqu’à la pose. Mais une fois que mon corps s’y est habitué et que je vais sauter ou quelque-chose comme ça, parfois, je ne peux pas le planifier dans ma tête ou vraiment le contrôler parce que tout se passe en une fraction de seconde, donc je dois m’en tenir à la mémoire musculaire et compter uniquement sur mes sens. Il est donc facile de perdre ce sentiment rapidement, même après une courte pause. Dans mon cas, j’ai commencé à être paresseux et je perdais beaucoup de ces sens après avoir pris ne serait-ce qu’un seul jour de repos, et il m’a fallu un peu de temps pour les récupérer. Il y a eu des moments où je ne le remarquais pas pendant que je faisais une pause, mais quand je suis reparti patiner, je ne pouvais soudainement plus faire les choses correctement pour une raison quelconque. Il est si important de connaître votre corps que même grandir ou prendre du poids peut avoir un effet. Votre corps sautera en fonction de votre ancienne taille après une poussée de croissance, même si vous mesurez en réalité quelques centimètres de plus. Je pense que ça cause parfois des problèmes. C’est pourquoi il est tout aussi important de s’entraîner hors de la glace que sur la glace. Vous devez travailler votre force de base, votre sens de l’équilibre et de l’agilité, et vous devez également faire des exercices cardio pour votre force physique. C’était comme si je durcissais mon corps hors de la patinoire et que j’apprenais de nouvelles techniques dessus. Je ne me suis jamais trop blessé car je suis relativement en forme, mais il m’est arrivé de devoir faire une longue pause après m’être blessé au bassin ou m’être tordu la cheville après avoir effectué un saut. Et en fait, il est possible qu’une chose vous fasse vraiment mal, mais le plus souvent, vous vous surmenez continuellement et ça s’accumule petit à petit, et vous vous blessez de cette façon. Donc je me suis toujours beaucoup étiré avant de patiner, et je mettais des sacs de glace après même si je ne m’étais pas fait mal. Et je devais garder mes fondations sous contrôle en développant des muscles pour protéger mes os. Vous devez bien traiter votre corps.

D’une manière générale, j’ai mené une carrière de patinage artistique sans trop de souci, mais j’ai été en crise absolue lorsque je suis passé dans l’émission Crayons in My Mind de SBS quand j’étais petit. (Rires) Je me disputais beaucoup avec mes parents, et je me fâchais et m’énervais quand je ne réussissais pas à faire les mouvements que je voulais. J’ai réalisé que ça me rendait encore pire. Pratiquement tout ce que je faisais chaque jour était de la pratique et de l’entraînement. J’ai essayé de faire de l’exercice avec plus d’intensité, d’apprendre avec un autre entraîneur, de me ressaisir, le tout dans l’espoir de retrouver rapidement une forme physique optimale. En y repensant maintenant, je n’ai aucune idée de comment j’ai continué à faire une seule chose pendant si longtemps comme ça. (Rires) Je pense que j’en prenais plus à l’époque qu’aujourd’hui, même si j’étais plus jeune.

Une fois, j’étais un enfant au spectacle sur glace de Kim Yuna. J’y ai même vu le patineur Stéphane Lambiel et il était tellement cool. Il était vraiment expressif et incroyable en tant que patineur, et il était tellement cool qu’il est devenu mon rôle modèle. Je me souviens encore de l’un des programmes de Kim Yuna, « Homage to Korea », et à quel point c’était incroyable. J’aime la façon dont elle a utilisé la chanson traditionnelle coréenne « Arirang » pour cette performance.

Quand je m’entraînais très dur pour entrer dans I-LAND, je savais que ce serait ma dernière compétition. J’étais un peu triste de laisser ça derrière moi puisque j’en faisais depuis 10 ans, mais j’avais un nouveau rêve maintenant et je pensais que je devais le réaliser du mieux que je pouvais. Quand je pense à mon enfance, les seuls souvenirs que j’ai tournent autour du patinage artistique, pour être honnête. J’ai tellement de souvenirs de tous les spectacles que j’ai vus en patinant et j’ai probablement encore une mémoire musculaire ancrée en moi, que je m’en rende compte ou non, et beaucoup de gens disent que l’on dirait souvent que je patine, peu importe ce que je fais. Et je suis d’accord – je pense que j’ai naturellement une aura de patinage artistique autour de moi. Même si je ne le pratique plus, je pense que c’est une partie inséparable de moi. Je me sens toujours un peu triste quand j’y pense, mais c’est un merveilleux souvenir.

C’était mon rêve d’être aux Jeux Olympiques quand j’étais petit, donc j’ai beaucoup de respect pour les athlètes qui ont réussi. Je pense que j’aurais voulu être là aussi si je pratiquais encore le patinage artistique. J’ai déjà patiné avec Cha Jun Hwan et Lee Si Hyeong dans la même patinoire et nous nous sommes tous entraînés ensemble pour devenir des représentants nationaux. Je leur souhaite beaucoup de chance. Ils sont tous les deux incroyablement talentueux. Je pensais que Cha Jun Hwan était particulièrement doué pour le saut et incroyablement expressif. Pour autant que je sache, il est le meilleur de tous les meilleurs patineurs artistiques masculins coréens. J’attends donc avec impatience ses performances. Je sais que les athlètes se sont entraînés vigoureusement jusqu’au début des Jeux, et je sais combien d’énergie il faut pour patiner pendant quatre ou cinq minutes d’affilée et à chaque fois qu’ils doivent sauter. Ils ont l’air lumineux et gracieux à l’extérieur, mais c’est une lutte solitaire à l’intérieur, alors j’espère qu’ils ont beaucoup de gens qui les soutiennent. »

Vous pouvez retrouver ci-dessous l’épisode de EN-O’CLOCK dans lequel Sunghoon a démontré ses capacités de patineur artistique :

Source : weversemag