Un PDG condamné à de la prison pour avoir harcelé sexuellement une mineure qui auditionnait pour son agence

Le PDG d’une agence dont le nom n’a pas été révélé a été condamné pour harcèlement sexuel sur mineure.

Âgé de 48 ans, M. Yoon, a été condamné à une peine de 8 mois de prison ferme, ainsi qu’à suivre un programme de réadaptation pour délinquants sexuels de 40 heures. Il lui sera également interdit de travailler dans tout lieu de travail auprès d’enfants, d’adolescents et d’handicapés pendant 3 ans.

Cette condamnation fait suite à un entretien et à plusieurs échanges entre M. Yoon et une jeune fille de 17 ans qui auditionnait pour entrer dans son agence. Le PDG a en effet dit à la mineure des phrases telles que : « Tu as donc été violée par des adultes parce que tu errais innocemment », ou encore : « Est-ce que tu as déjà eu des relations avec un homme ? A quel âge as-tu commencer à sortir avec des garçon ?' »

Selon la police, M. Yoon a contacté la jeune fille plus tôt cette année, lui envoyant un message disant qu’il était PDG d’une agence de divertissement et qu’il l’avait repérée via sa page Facebook.

La police a déclaré : « M. Yoon a continué à lui poser des questions sexuelles et de parler de sa propre expérience sexuelle tout au long de la conversation. La victime a fourni des transcriptions qui sont devenues des preuves décisives dans l’affaire. »

Le PDG avait alors tenté un contre-procès en prétendant qu’il était inconstitutionnel de déterminer s’il était possible de générer de la gêne sexuelle chez une mineure de moins de 18 ans.

Le juge a toutefois invalidé cette demande et le PDG a finalement été condamné.

Lors du procès, le juge a déclaré : « En utilisant une audition comme raison, M. Yoon a convoqué la victime en lui faisant croire qu’elle pourrait devenir une célébrité et l’a harcelée sexuellement. Ce n’est pas seulement une question de circonstances du crime, de la loi ou de l’âge de la victime qui détermine que ce crime est un crime, mais aussi le fait que la victime a subi un choc mental considérable pendant une période de sa vie où elle forme ses propres valeurs et son identité sexuelle. Même maintenant, M. Yoon ne réfléchit pas sérieusement à ses propres actions et continue de se trouver des excuses. »

M. Yoon a depuis fait appel de cette décision de justice.

Source : fnnews