Burning Sun : Le chef de la police déclare que l’on ne peut pas confirmer que des violences sexuelles ont eu lieu dans les salons VIP

Le chef de la police s’est exprimé sur l’affaire du Burning Sun.

Au centre d’un immense scandale impliquant Seungri, le Burning Sun est un club situé à Gangnam qui est la cible de multiples accusations depuis plusieurs mois.

Anciennement détenu par Seungri, le club est accusé de distribution de drogue, de laisser entrer des mineurs dans son établissement, d’agressions, de corruption d’agents de police et de fournir de la drogue à ses clients VIPs pour leur permettre de violer des clientes.

Ces accusations étaient notamment soutenues par des vidéos de surveillance où l’on peut voir un homme être battu par des policiers après avoir tenté d’aider une femme se faisant agresser dans le club, ainsi qu’une autre vidéo dans laquelle une fille visiblement droguée se fait emmener dans un salon VIP de force sans que le staff ne lève le petit doigt, alors que la pauvre jeune femme s’agrippe aux bureaux pour ne pas se faire emmener.

Les accusations à l’encontre du club ont empiré par la suite avec la révélation d’affaires de viols, de torture, de snuff movies et de prostitution de mineures au sein du club.

Malgré tout, l’enquête de police semble avoir été plutôt légère avec le club, à tel point que plusieurs marches de protestation ont été organisées à Séoul, et que les femmes sud-coréennes ont manifesté devant la Maison Bleue, de nombreux organismes prenant également la parole pour dénoncer une enquête bâclée de la part de la police.

Alors qu’une nouvelle pétition au sujet du Burning Sun avec plus de 200 000 signatures avait attiré l’attention du gouvernement, le chef de la police s’est exprimé sur le club et sur l’enquête des autorités.

« Nous avons arrêté 354 personnes au total dans cette affaire. 42 ont été emprisonnées pour avoir filmé des vidéos sexuelles illégales dans les toilettes et les avoir partagé sur des sites internet. 29 autres ont été emprisonnées en lien avec le Burning Sun, dont 10 policiers accusés de corruption », a déclaré le chef de la police Min Gab Ryong.

Il a ensuite ajouté : « Toutefois, même après avoir enquêté et avoir questionné les personnes qui étaient dans le salon VIP et les membres du staff qui apparaissent dans les vidéos, nous ne pouvons pas confirmer que des violences sexuelles ou des activités illégales ont eu lieu dans les salons VIP. »

Sans surprise, ces déclarations ont déclenché la colère des coréens, qui accusent une nouvelle fois la police pour son enquête trop légère au sujet du Burning Sun.

Source : chosun