Hanni (NewJeans) a fondu en larmes devant l’Assemblée Nationale alors qu’elle y témoignait.
Le 11 septembre dernier lors du live des membres de NewJeans, Hanni avait déclaré qu’elle avait été victime de harcèlement au travail. Selon ses dires, HYBE aurait demandé aux autres artistes de l’agence d’ignorer les membres de NewJeans, et sa nouvelle PDG aurait refusé de faire quoi que ce soit.
Hanni déclare que HYBE demande à certains de ses groupes d’ignorer NewJeans
Le 30 septembre, la Commission de l’environnement et du travail de l’Assemblée nationale a confirmé la décision de convoquer Hanni comme référence et Kim Joo Young comme témoin pour l’audit à venir le 25 octobre. L’Assemblée nationale a déclaré qu’elle avait l’intention d’interroger Hanni sur le harcèlement au travail et de s’enquérir auprès de Kim Joo Young de la réponse inadéquate de l’entreprise à ce problème.
Ce 15 octobre, la Commission de l’environnement et du travail de l’Assemblée Nationale a organisé un audit parlementaire visant le Conseil économique, social et du travail sous l’égide du Bureau présidentiel et les organisations affiliées au ministère de l’Emploi et du Travail. La session s’est concentrée sur le harcèlement des idoles et le harcèlement au travail, faisant de Hanni la première idole de K-POP à assister à un audit parlementaire.
Le président du comité Ahn Ho Young, le représentant Park Young et le représentant Woo Jae Joon ont posé des questions à Hanni et à la PDG Kim Joo Young concernant l’incident. Hanni a expliqué :
« Il y a un étage dans le bâtiment de HYBE où nous nous faisons coiffer et maquiller. À ce moment-là, nous nous préparions pour une performance dans un festival universitaire à l’université de Busan. J’ai fini de me coiffer et de me maquiller tôt et j’attendais dans le couloir.
Pendant que j’attendais, trois membres d’un autre groupe de HYBE sont passés. Un.e manager est passée. J’ai bien salué les membres, et environ 5 à 10 minutes plus tard, les mêmes personnes sont revenues. Lea manager a établi un contact visuel avec moi et a dit aux membres qui lea suivaient : « ignorez-la ».
Je ne comprenais pas pourquoi cela m’arrivait. Mais ce problème n’était pas un incident isolé. Si je ne m’étais pas manifestée, il aurait été discrètement ignoré. Et n’importe qui peut être confronté à une situation comme celle-ci. Je me suis manifestée parce que je ne voulais pas que quelqu’un d’autre subisse cela.
Ce n’était pas seulement cet incident. Depuis mes débuts, j’ai souvent rencontré des personnes haut placées chez HYBE. Mais à chaque fois, elles n’ont jamais répondu à mes salutations.
En Corée, cela fait partie de la culture de montrer du respect à ses aînés, et je l’ai compris. Mais ne pas répondre à mes salutations n’est pas seulement non professionnel, c’est irrespectueux en tant qu’être humain. »
Après cela, Hanni a ensuite évoqué de nouveau lea manager qui avait demandé aux membres de son groupe de l’ignorer, précisant que d’autres situations étranges étaient survenues.
Elle a déclaré :
« Il y avait aussi le problème avec lea manager que j’ai mentionné plus tôt. Récemment, j’ai vu des employés dénigrer NewJeans sur une application appelée Blind. J’ai également entendu un enregistrement d’un directeur de l’équipe de relations publiques de l’entreprise essayant de minimiser notre succès au Japon par le biais du mediaplay de de marketing viral. Tout cela m’a convaincu que HYBE nous détestait, et que ce n’était pas seulement mon propre sentiment.
Lorsque j’ai parlé pour la première fois à la PDG Kim de cette situation, elle a dit qu’il n’y avait aucune preuve. Elle a mentionné qu’il y avait des images de vidéosurveillance, mais qu’elles ne me montraient qu’en train de saluer des gens. J’ai eu du mal à y croire, alors j’ai demandé à vérifier moi-même la vidéosurveillance. Comme prévu, les images ne montraient que la salutation et rien de ce qui s’est passé après.
À l’époque, j’étais perturbée parce que la PDG Kim avait changé sa version des faits. Et comme je suis étrangère et que je ne comprends pas parfaitement le coréen, j’ai enregistré la conversation pour ne rien rater d’important. J’ai la preuve qu’elle a menti. J’ai aussi demandé à l’un des directeurs si nous pouvions rencontrer lea manager concerné.e pour clarifier les choses. Mais il n’y avait qu’une vidéo de 8 secondes de moi en train de saluer, et la séquence qui suit n’était pas là. S’il s’agit d’un malentendu, je veux le résoudre. »
Après cela, c’est alors la PDG Kim Joo Young qui a pu prendre la parole pour répondre aux différents points soulevés par Hanni.
En réponse, la PDG Kim a expliqué :
« Le premier rapport que j’ai reçu à ce sujet date du 13 juin, par l’intermédiaire des parents de l’artiste. J’ai demandé les images de vidéosurveillance pour protéger l’artiste, car j’étais l’une des membres du conseil d’administration d’ADOR à l’époque. J’ai également demandé confirmation de la part du label et des managers de l’artiste concernant l’incident.
Malheureusement, la période de stockage des images de vidéosurveillance avait expiré au moment où j’ai fait la demande. J’ai également vérifié si les images pouvaient être restaurées. Malheureusement, les affirmations des deux parties sont contradictoires et la situation reste floue.
Je crois tout ce qu’a dit Hanni et j’ai fait des efforts pour trouver des preuves à l’appui, mais malheureusement, je n’ai rien trouvé pour l’instant. Pour ce qui est de lea manager impliqué, il appartient à un autre label et HYBE met l’accent sur le respect mutuel dans sa culture organisationnelle, organisant régulièrement des sessions de formation pour assurer une collaboration respectueuse.
Je comprends que Hanni ne soit pas considérée comme une employée, mais ce n’est pas ce qui est important ici. Je crois que j’ai fait tout ce que j’ai pu, mais en voyant qu’Hanni ressentait cela et que la situation a dégénéré à ce point, je me demande si j’aurais pu faire plus. »
Hanni est alors intervenue pour exprimer qu’elle n’était pas d’accord avec ses déclarations.
La membre de NewJeans a en effet rétorqué :
« Je suis désolée, mais je ne pense pas que la PDG Kim ait fait de son mieux. Il y avait certainement plus de choses qu’elle aurait pu faire. Elle a promis de nous protéger, mais il semble qu’elle n’ait aucune volonté de se battre pour nous ou d’agir. Je ne peux pas être d’accord avec le fait qu’elle aurait fait de son mieux. J’espère que ce problème sera résolu rapidement. »
Après son intervention, la PDG Kim a donc pris la parole une nouvelle fois pour tenter d’exprimer son souhait de mieux faire à l’avenir dans sa position.
Elle a déclaré :
« J’écouterai plus attentivement les voix de nos artistes et renforcerai la communication. Les deux parties étant en conflit, je pense que la confirmation des faits est l’étape la plus importante. Je coopérerai pleinement avec l’enquête en cours du ministère du Travail pour clarifier la vérité.
J’ai demandé à lea manager concerné.e si iel avait dit « ignorez-la », et la personne a nié. La raison pour laquelle les images de vidéosurveillance ont disparu est que la seule séquence que nous avions était celle de la salutation. Après cela, la période de conservation de 30 jours a expiré et les images n’ont pas pu être récupérées. Elles n’ont pas été délibérément supprimées. Comme lea manager était d’un autre label, nous ne pouvions pas lea forcer à coopérer. »
Le conflit entre Bang Si Hyuk et Min Hee Jin a ensuite été évoqué, et Hanni a alors exprimé avec beaucoup d’honnêteté :
« J’ai l’impression que HYBE essaie de nous faire tomber parce que nous nous en sortons bien. Je pense qu’ils ont fait cela parce qu’ils ne nous aiment pas. Je ne peux pas dire que cet incident n’est pas dû à un conflit entre les deux parties. »
Après cela, la membre de NewJeans a finalement fondu en larmes en déclarant :
« Beaucoup de gens s’inquiètent pour nous. Certains fans se sont excusés de nous avoir fait endurer ça, mais je suis reconnaissante envers la Corée de m’avoir permis de faire ce que j’aime. Ceux qui devraient s’excuser évitent d’assumer leurs responsabilités, et cela me frustre.
La séance d’aujourd’hui porte sur l’intimidation et le harcèlement au travail. Grâce à cette expérience, j’ai réalisé que même si la loi ne peut pas résoudre tous les problèmes du monde, si nous nous respections les uns les autres en tant qu’êtres humains, il n’y aurait pas d’intimidation ni de harcèlement au travail. »
Source : naver
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