Le contrat entre Lee Soo Man et HYBE inclurait des clauses pouvant obliger les artistes de SM à travailler pour lui contre leur gré

Le contrat signé entre Lee Soo Man et HYBE fait parler et attire la colère de nombreux fans.

En effet, des experts en investissement et en bourse se sont intéressés au contrat signé entre HYBE et Lee Soo Man pour le rachat des actions du fondateur de SM Entertainment.

Et ils y ont trouvé des clauses dérangeantes et volontairement peu claires, qui semblent laisser beaucoup trop de liberté à Lee Soo Man contrairement aux déclarations de HYBE.

Ces derniers jours, HYBE avait tenté de désamorcer la situation en disant que Lee Soo Man ne pourrait pas travailler au sein de SM Entertainment pendant les 3 prochaines années. Mais la réalité est moins claire, avec des clauses discutables dissimulées dans le contrat.

Parmi ces exceptions :
– Lee Soo Man peut toujours participer au management ou à la production à l’international
– Lee Soo Man peut participer au management et à la production pour des « événements spéciaux »

1. Le terme « événements spéciaux » est en effet simplement mentionné, sans plus de précision. Les experts émettent d’énormes doutes sur ce choix de terme peu précis et expliquent qu’il s’agit généralement d’une décision bien réfléchie pour permettre de contourner les règles du contrat.

En effet, puisque ce terme n’est pas précis, Lee Soo Man pourra tout à fait poursuivre son projet de développement durable et ses initiatives comme des chansons et albums spéciaux pour SM Entertainment ou les artistes de l’agence, et SM Entertainment devrait forcément s’y plier et accéder à ses exigences.

Lee Soo Man aurait donc toute la liberté de réclamer n’importe quel artiste de SM Entertainment quand il le souhaite pour mener à bien les projets de son choix, et SM Entertainment ne pourrait même pas dire le moindre mot.

2. Pour ces « événements spéciaux », le contrat stipule même que Lee Soo Man peut le faire sans avoir besoin de l’approbation de HYBE ou de SM Entertainment, tant qu’il renseigne sa demande sous une forme, par mail par exemple.

En clair, tout ce que Lee Soo Man a à faire est d’envoyer un mail à HYBE pour dire qu’il souhaite avoir tel ou tel artiste de SM Entertainment pour l’un de ses projets, et les artistes devront obéir, tout ça sans que ce soit illégal du point de vue du contrat.

Selon les experts, il est anormal de ne pas spécifier les domaines et lieux où les interdictions de Lee Soo Man s’appliquent. D’après les experts, un contrat précis voulant éviter les surprises précise les pays dans lesquels il peut ou ne peut pas travailler, et spécifie les activités et événements qui entrent dans la clause avec précision, plutôt que d’utiliser des termes vaporeux comme « événements spéciaux ».

3. Lee Soo Man pourra poursuivre ses activités de management et de production à l’étranger, dont la production de contenu et le design.

Selon cette clause, Lee Soo Man est donc libre de continuer à produire le contenu, les albums et la musique de SM Entertainment partout dans le monde à part en Corée du Sud, donc notamment au Japon, en Chine ou aux États-Unis.

Il pourra également poursuivre les projets qu’il menait de son propre chef au sein de SM Entertainment, comme ses projets collaboratifs en Arabie Saoudite ou au Qatar. Et en raison des clauses précédentes, il pourra toujours obliger les artistes de SM Entertainment à participer à ses « événements spéciaux » dans ces pays pour son gain personnel s’il le souhaite…

Source : naver