Le parquet a recommandé une peine de prison de quatre ans pour la YouTubeuse Sojang, accusée de diffamation et de calomnie.
Pendant environ deux ans, la chaîne YouTube de Sojang a été un terrible fléau pour les idols de K-POP.
Sur cette chaîne, la YouTubeuse sous le couvert de l’anonymat, répandait de monstrueuses fausses rumeurs sur les idols, ciblant plus particulièrement certain.e.s idols notamment, et ne cherchant qu’à faire du tort en inventant des rumeurs sans aucune preuve, allant de la chirurgie esthétique aux mauvais comportements en passant par les agressions, abus et mésententes. Le problème était que beaucoup de gens suivent facilement les rumeurs sans chercher à en vérifier les sources, et Sojang faisait des millions de vues sur des mensonges, propageant ainsi des rumeurs et de la haine à l’encontre d’idols.
Jang Wonyoung (IVE) était d’ailleurs l’une de ses victimes préférées, sur laquelle elle s’acharnait quotidiennement.
Jang Wonyoung (IVE) remporte son procès contre la YouTubeuse Sojang
La chaîne a un jour fini par être piratée et supprimée, et Starship a révélé être à l’origine de l’arrêt de la chaîne de Sojang.
Le 17 Janvier 2024, Starship Entertainment a alors donné des nouvelles de cette affaire, révélant que Jang Wonyoung avait remporté son procès contre Sojang. Dans la foulée, les médias ont révélé que Sojang avait été jusqu’à engager des gens à temps partiel pour écrire des commentaires haineux contre Jang Wonyoung. Condamnée à payer 100 millions de wons (69 000 euros) de dommages et intérêts à Jang Wonyoung, Sojang a toutefois fait appel, donc le procès se poursuit. La justice a cependant gelé ses actifs pour éviter qu’elle quitte le pays.
Lors de l’audition du 23 octobre, Sojang a reconnu toutes les accusations retenues contre elle et a présenté une lettre d’excuses manuscrite.
La division pénale 11 du tribunal de district d’Incheon a tenu une audience pour déterminer la peine de Sojang ce 23 octobre. Elle a été inculpée de diffamation et d’insulte en vertu de la loi sur la promotion de l’utilisation des réseaux d’information et de communication et de la protection des informations. Le procureur a requis une peine de prison de 4 ans et une amende de 211 millions de wons (150 000 euros environ).
Le procureur a en outre souligné qu’elle avait interféré avec les activités de gestion des agences des victimes et exploité un service d’abonnement payant, notant que le contenu de ses vidéos ciblait l’apparence, la personnalité, l’image et les relations amoureuses des victimes.
L’avocat de Sojang a déclaré :
« Elle reconnaît toutes les accusations. Ses actions étaient imprudentes, mais pas uniquement pour le profit. »
L’avocat ajoute que Sojang se livre actuellement à un travail bénévole et reçoit un traitement pour sa santé mentale, mentionnant en outre ses efforts pour parvenir à un accord avec les victimes. Selon l’avocat, ils ont tenté une médiation devant un tribunal civil et ont rencontré des difficultés, mais ils souhaitent continuer à essayer de trouver un accord. Au cours de l’audience, Sojang a lu sa lettre d’excuses, exprimant ses regrets pour la douleur qu’elle a causée aux victimes et réfléchissant à ses actes. Elle a admis ressentir un immense sentiment de culpabilité et a déclaré qu’elle souhaitait avoir un impact positif sur la société grâce à ses efforts bénévoles.
Source : dispatch
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