Universal Music Japan cherche à récupérer les droits sur LOONA ; Les membres pourraient être piégées dans la situation

La situation autour de LOONA se poursuit.

Fin 2022, Dispatch avait fait de nombreuses révélations concernant l’affaire entre Chuu et l’agence après le renvoi de cette dernière.

Mi-Janvier, nous avons appris que HeeJin, Kim Lip, JinSoul et Choerry de LOONA avaient obtenu la suspension de leur contrat avec leur agence BlockBerry Creative, car la justice a jugé les contrats des quatre membres comme étant injustes et inéquitables.

Désormais, ces cinq membres sont donc libres de réaliser leurs activités de leur côté, mais l’agence s’entête à vouloir les bannir du monde du divertissement coréen, comme cela a été révélé hier. Chuu a d’ailleurs répondu à BlockBerry Creative aujourd’hui, dénonçant des mensonges de la part de l’agence.

Ce 2 Février, nous apprenons alors que Universal Music Japan tente de récupérer les droits sur le groupe.

La compagnie connaît bien LOONA puisqu’elle est en charge des promotions japonaises du groupe depuis 2019. Aujourd’hui, Universal Music Japan voudrait récupérer tous les droits sur le groupe pour qu’il puisse perdurer.

Dans les faits, cela pourrait permettre au groupe de poursuivre ses activités en tant que LOONA au complet (avec les 12 membres), tant que le groupe choisit de mener ses activités au Japon.

En pratique, c’est toutefois un peu différent, parce que Universal Music Japan s’appuie pour cela sur le fait que les LOONA sont sous contrat pour trois ans encore avec eux concernant leurs activités japonaises.

En effet, le contrat signé par les LOONA avec l’agence japonaise à l’époque stipule : « Même si les artistes venaient à annuler ou casser leur contrat avec BlockBerry Creative, les membres se devront de continuer de respecter les accords de ce contrat spécifique. Si elles enfreignent le moindre terme de ce contrat, elle s’exposent à payer des dommages selon les lois japonaises. »

Si Universal Music Japan semble donc de bonne foi et veut acquérir les droits sur le groupe qui permettraient à LOONA de rester actives pendant au moins trois années supplémentaires, on peut s’interroger sur le contrat signé par les filles avec l’agence par le passé.

Car si les membres de LOONA venaient à ne pas vouloir mener d’activités au Japon sous Universal Music Japan, elles devraient payer des dommages à l’agence.

Si les LOONA doivent donc déjà batailler avec BlockBerry Creative à l’heure actuelle, il se pourrait que le groupe doive également gérer une situation avec Universal Music Japan. D’un côté comme de l’autre, les LOONA pourraient bien se retrouver piégées dans cette situation compliquée.

Source : sbsenews