HYBE tente de s’expliquer à nouveau concernant l’affaire Kim Garam.
Avant les débuts de LE SSERAFIM, la jeune chanteuse avait été la cible de rumeurs selon lesquelles elle aurait été coupable de harcèlement scolaire étant plus jeune. Les rumeurs ont toutefois été niées par HYBE, qui a annoncé qu’elle était innocente et que c’était elle qui avait en réalité été victime de harcèlement scolaire, et que des mesures légales fortes étaient mises en œuvre pour punir les personnes à l’origine de ces rumeurs.
Le 15 Mai dernier, de nouvelles accusations avaient été formulées, et Source Music avait annoncé que la vérité serait rétablie suite à ses actions légales.
Il y a quelques jours, le cabinet d’avocats Daeryun représentant la supposée victime a réitéré les accusations, et a également accusé HYBE de mentir, mais HYBE a contré en réfutant les accusations, annonçant que l’agence donnerait prochainement sa version des faits, une version des faits qui a été révélé dès le lendemain.
Toutefois, les déclarations de HYBE ont fait naître une immense vague de scepticisme, notamment en raison d’un point très important.
Kim Garam a reçu pour cette histoire un blâme de niveau 5, qui est d’ailleurs le grade le plus élevé pour un collégien (le barème s’étend jusqu’à 9 à partir du lycée). D’après les recherches des internautes, le blâme de niveau 4 (soit moins important que celui infligé à Kim Garam) correspond à « forcer un élève à fumer et le frapper ». Notons que lors de querelles entre étudiants par exemple, le comité de violence n’est pas sollicité et qu’un jugement de la part du comité n’intervient qu’en cas de harcèlement et de violence, il s’agit d’une mesure disciplinaire.
D’après d’autres recherches, des élèves qui auraient reçu un blâme de niveau 5 seraient les coupables d’agressions sexuelles sur une autre étudiante. Autant dire que tout le monde a du mal à croire que Kim Garam ait pu recevoir un blâme si important sans qu’aucune violence physique ne soit impliquée.
D’après le Ministère de l’Éducation, un blâme de rang 5 correspond à « une mesure prise quand il semble que des travaux communautaires ne seront pas suffisants pour que l’élève ressente des remords pour ses propres actions, et afin de reformer son état d’esprit sur la violence et de le faire réfléchir sur ses actions avec l’aide d’un professionnel. »
La plupart des cas de violence à l’école se situent entre les blâmes de rang 1 à 3, même lorsque la violence physique est employée, donc il est extrêmement inhabituel de voir un blâme de niveau 5 être donné si aucune violence physique n’est à déplorer.
Le 21 Mai, HYBE a alors déclaré : « Un blâme de rang 5 lors de l’action disciplinaire a été infligé même s’il n’y a eu aucune violence physique. »
La société a poursuivi : « D’après ce que nous savons, les comités de lutte contre la violence scolaire sont tenus différemment selon le sujet, l’école, le district et les membres, car il ne s’agit pas d’une Cour de justice. »
HYBE a ensuite expliqué : « A l’époque, la mère de Kim Garam pensait que l’école avait pris la meilleure décision pour aider sa fille, alors elle n’a pas fait appel de la décision. Maintenant, la mère de Kim Garam regrette profondément de ne pas avoir contesté le niveau du blâme que l’action disciplinaire du comité a infligé à sa fille et de l’avoir simplement accepté. Mais sur le moment, elle pensait que c’était le meilleur moyen d’éduquer sa fille. »
Pour l’heure, LE SSERAFIM va poursuivre ses activités à 5 membres sans Kim Garam.
Source : edaily