FIFTY FIFTY : Dispatch révèle que Ahn Sung Il a falsifié les signatures des créateurs de « Cupid » pour leur voler les droits

Dispatch a fait de nouvelles révélations sur Ahn Sung Il.

L’agence de FIFTY FIFTY, ATTRAKT, a récemment publié une déclaration pour dénoncer le comportement de certaines agences qui tentent de voler le groupe. Selon la compagnie, des forces extérieures seraient à l’œuvre pour tenter de recruter les membres de FIFTY FIFTY illégalement en les poussant à ne pas respecter leurs contrats avec ATTRAKT pour signer dans une autre agence.

Le PDG de l’agence avait même demandé aux membres de FIFTY FIFTY de « revenir dans l’agence le plus vite possible », et on progressait ensuite avec des accusations de la part de la compagnie. ATTRAKT a ensuite annoncé avoir envoyé une certification de contenu à Warner Music Korea après avoir appris que Warner Music Korea était impliqué dans des discussions avec un tiers au sujet du rachat de FIFTY FIFTY auprès de leur agence, et la société a répondu à ces accusations.

Fin juin, les FIFTY FIFTY ont publié une déclaration officielle par l’intermédiaire du cabinet d’avocats BARUN. Dans ce communiqué, on apprend qu’elles ont déposé une demande d’injonction provisoire pour obtenir la suspension de la validité de leurs contrats d’exclusivité. Selon elles, leur agence ATTRAKT aurait violé les termes du contrat.

Depuis, de nombreuses révélations supplémentaires ont été faites.

FIFTY FIFTY est né de la collaboration entre deux sociétés : ATTRAKT et The Givers.

The Givers est l’agence qui a déniché les membres et qui prévoyait de les faire débuter. Toutefois, il fallait des finances pour cela, et c’est là que ATTRAKT est entré en jeu. ATTRAKT a fourni l’argent en échange de voir les filles signer dans l’agence. Les membres du groupe ont donc signé chez ATTRAKT, qui est leur véritable agence, tandis que The Givers est devenu partenaire de l’agence pour la gestion des promotions musicales.

Toutefois, ces derniers jours, il est annoncé dans les médias que le PDG de The Givers, Ahn Sung Il, serait le personnage à l’origine de toute cette affaire. En effet, on raconte qu’il aurait lui-même tenté de vendre FIFTY FIFTY à Warner Music Korea, alors que le groupe n’appartient même pas à son agence.

Si ces informations se confirment, Ahn Sung Il aurait donc tenté de vendre le groupe FIFTY FIFTY à Warner Music Korea sans l’accord de ATTRAKT, agence avec laquelle les membres sont sous contrat.

Ce 3 Juillet, ATTRAKT a alors révélé un enregistrement audio d’une discussion entre le PDG de ATTRAKT, Jun Hong Joon, et le directeur exécutif de Warner Music Korea, Yoon. L’enregistrement démontre que Warner Music Korea a bien proposé au PDG de The Givers une grosse somme d’argent pour tenter de racheter FIFTY FIFTY, mais que ATTRAKT n’a jamais été mis au courant de ces manipulations.

Suite à cela, Dispatch a publié un long dossier sur l’affaire, démontrant notamment des manipulations de la part de Ahn Sung Il dans le dos de ATTRAKT, expliquant par exemple que Ahn Sung Il s’est approprié quasiment la totalité des droits d’auteur sur « Cupid » dans le dos de l’agence et des membres de FIFTY FIFTY.

Depuis, on a également appris que les membres du groupe et leurs proches avaient fait déposer le nom FIFTY FIFTY dans le dos de leur agence.

ATTRAKT, l’agence de FIFTY FIFTY, a également porté plainte récemment contre The Givers, la société accusée de tenter de vendre le groupe, pour détournement de fonds avec l’utilisation d’un faux contrat.

Ce 17 Juillet, l’affaire se poursuit avec de nouvelles révélations de la part de Dispatch.

Selon le média, Ahn Sung Il aurait en effet volé les droits d’auteur de « Cupid » aux créateurs originaux en falsifiant leurs signatures.

Dispatch a examiné les signatures des trois compositeurs suédois de « Cupid »: Adam von Mentzer, Mac Fellander et Louise Udin. Ahn Sung Il leur a versé environ 9000 dollars (environ 8000 euros) pour les droits d’auteur de la chanson.

Les véritables signatures des trois compositeurs suédois de « Cupid »

Au cours d’une conversation avec le PDG d’ATTRAKT, Ahn Sung Il a caché le fait qu’il avait acheté les droits d’auteur et a affirmé qu’il fallait quelques mois pour que tous les noms des producteurs soient crédités. À l’époque, Jeon Hong Joon (le PDG d’ATTRAKT) ne savait pas qu’Ahn Sung Il savait exactement ce qu’il faisait et qu’il manipulait tout le monde pour s’approprier tous les droits d’auteur.

Dans cette conversation, le PDG d’ATTRAKT s’inquiète pour les créateurs originaux de la chanson et demande pourquoi leurs noms n’apparaissent pas dans les crédits, mais Ahn Sung Il lui ment en disant que cela prend trois mois avant que leurs noms puissent être affichés.

Le PDG d’ATTRAKT s’excuse ensuite, croyant malheureusement au mensonge de Ahn Sung Il.

Dispatch a ainsi analysé les documents liés au transfert des droits d’auteur de « Cupid ». En mars 2023, Ahn Sung Il a soumis un document pour le changement de la répartition des droits d’auteur pour « Cupid », transférant 74,5% de la répartition des trois compositeurs suédois à lui-même. Il a également réduit la distribution de l’écriture de chansons de Keena (membre de FIFTY FIFTY) de 6,5% à 0,5%.

En clair, il a donc volé les droits d’auteur des trois compositeurs originaux, ainsi que la quasi-totalité des droits d’auteur de la membre du groupe, Keena.

La répartition des droits d’auteur avant et après le changement effectué par Ahn Sung Il dans le dos de tout le monde

La décision d’Ahn Sung Il était une violation flagrante du contrat de service qu’il avait signé en acceptant de travailler avec ATTRAKT. The Givers était censé passer par une phase de consultation avec ATTRAKT pour toute activité liée à FIFTY FIFTY. Cependant, Ahn Sung Il l’a fait sans consulter personne.

Ahn Sung Il a également commis de graves infractions pénales lors de ces modifications. Il a falsifié les signatures des compositeurs suédois sur des documents et a soumis ces formulaires.

Document pour la demande de changement des droits d’auteur avec les soi-disant « signatures » des compositeurs de « Cupid »

Dispatch a examiné de plus près les documents en question, en particulier les signatures. Le document ci-dessus a été envoyé au KOMCA. Cependant, il existe de nettes différences entre le document envoyé par Ahn Sung Il et les véritables signatures des compositeurs.

En raison des différences, Dispatch a demandé une évaluation des signatures, qui sont apparues comme une écriture différente.

Les vraies signatures des compositeurs sont encadrées en rouge ; Sur les deux lignes du bas, on peut voir de fausses signatures réalisées par The Givers et Ahn Sung Il sur les documents officiels

Dispatch a alors demandé à un expert de confirmer s’il s’agissait bien de signatures réalisées par des personnes différentes, sachant qu’il semble évident en les voyant que ce ne sont pas les mêmes personnes qui ont réalisé les signatures.

L’expert Yang Hoo Yeol a alors expliqué :

« Les signatures des trois compositeurs dans les deux documents peuvent être considérées comme des écritures différentes dans l’ensemble.

Par exemple, la première lettre de la signature du document de confirmation de changement de distribution des droits indique que la signature commence par quelque chose de similaire à « A ». Il commence en bas à gauche et se déplace vers le haut, puis une fois qu’il atteint le sommet, il tourne dans le sens des aiguilles d’une montre et la deuxième lettre a la même forme qu’un « d ». Ensuite, le trait se courbe pour former un « e ». Le trait se termine dans la direction supérieure droite.

En regardant maintenant le document original avec les vraies signatures des compositeurs suédois, la signature commence par ce que l’on peut supposer être le « A ». La direction du trait est similaire. Cependant, il existe une différence dans les angles généraux, l’écriture et la composition des lettres dans la signature. La fin ressemble plus à un « m ». La fin du trait, qui est une caractéristique personnelle et unique des signatures, traîne vers le bas et vers la gauche. »

Dispatch a enfin conclu son enquête en révélant que Ahn Sung Il avait fait falsifier les signatures des compositeurs suédois deux fois. Sur un document, il a demandé à un employé de The Givers, « Kim », de signer et de soumettre le document. La soumission a été rejetée car elle manquait de pièces justificatives suffisantes. Cela n’a cependant pas découragé Ahn Sung Il, qui a fini par falsifier lui-même leurs signatures.

Selon la loi pénale, toute personne qui utilise illégalement la signature ou le sceau d’une autre personne peut être punie d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison. Pourtant, Ahn Sung Il a soumis le document à KOMCA et il a été approuvé, supprimant les compositeurs suédois des droits d’auteur.

Source : dispatch