Les mères des FIFTY FIFTY refusent la médiation avec ATTRAKT ; Le procès va reprendre

Le procès va reprendre pour savoir si les FIFTY FIFTY peuvent ou non suspendre leur contrat avec ATTRAKT.

Si vous n’avez pas suivi l’affaire depuis le début, on vous fait un rappel des nombreux événements survenus ces dernières semaines.

L’agence de FIFTY FIFTY, ATTRAKT, a récemment publié une déclaration pour dénoncer le comportement de certaines agences qui tentent de voler le groupe. Selon la compagnie, des forces extérieures seraient à l’œuvre pour tenter de recruter les membres de FIFTY FIFTY illégalement en les poussant à ne pas respecter leurs contrats avec ATTRAKT pour signer dans une autre agence.

Le PDG de l’agence avait même demandé aux membres de FIFTY FIFTY de « revenir dans l’agence le plus vite possible », et on progressait ensuite avec des accusations de la part de la compagnie. ATTRAKT a ensuite annoncé avoir envoyé une certification de contenu à Warner Music Korea après avoir appris que Warner Music Korea était impliqué dans des discussions avec un tiers au sujet du rachat de FIFTY FIFTY auprès de leur agence, et la société a répondu à ces accusations.

Fin juin, les FIFTY FIFTY ont publié une déclaration officielle par l’intermédiaire du cabinet d’avocats BARUN. Dans ce communiqué, on apprend qu’elles ont déposé une demande d’injonction provisoire pour obtenir la suspension de la validité de leurs contrats d’exclusivité. Selon elles, leur agence ATTRAKT aurait violé les termes du contrat.

Depuis, de nombreuses révélations supplémentaires ont été faites.

FIFTY FIFTY est né de la collaboration entre deux sociétés : ATTRAKT et The Givers.

The Givers est l’agence qui a déniché les membres et qui prévoyait de les faire débuter. Toutefois, il fallait des finances pour cela, et c’est là que ATTRAKT est entré en jeu. ATTRAKT a fourni l’argent en échange de voir les filles signer dans l’agence. Les membres du groupe ont donc signé chez ATTRAKT, qui est leur véritable agence, tandis que The Givers est devenu partenaire de l’agence pour la gestion des promotions musicales.

Toutefois, ces derniers jours, il est annoncé dans les médias que le PDG de The Givers, Ahn Sung Il, serait le personnage à l’origine de toute cette affaire. En effet, on raconte qu’il aurait lui-même tenté de vendre FIFTY FIFTY à Warner Music Korea, alors que le groupe n’appartient même pas à son agence.

Si ces informations se confirment, Ahn Sung Il aurait donc tenté de vendre le groupe FIFTY FIFTY à Warner Music Korea sans l’accord de ATTRAKT, agence avec laquelle les membres sont sous contrat.

Le 3 Juillet, ATTRAKT a alors révélé un enregistrement audio d’une discussion entre le PDG de ATTRAKT, Jun Hong Joon, et le directeur exécutif de Warner Music Korea, Yoon. L’enregistrement démontre que Warner Music Korea a bien proposé au PDG de The Givers une grosse somme d’argent pour tenter de racheter FIFTY FIFTY, mais que ATTRAKT n’a jamais été mis au courant de ces manipulations.

Suite à cela, Dispatch a publié un long dossier sur l’affaire, démontrant notamment des manipulations de la part de Ahn Sung Il dans le dos de ATTRAKT, expliquant par exemple que Ahn Sung Il s’est approprié quasiment la totalité des droits d’auteur sur « Cupid » dans le dos de l’agence et des membres de FIFTY FIFTY.

Depuis, on a également appris que les membres du groupe et leurs proches avaient fait déposer le nom FIFTY FIFTY dans le dos de leur agence.

ATTRAKT, l’agence de FIFTY FIFTY, a également porté plainte récemment contre The Givers, la société accusée de tenter de vendre le groupe, pour détournement de fonds avec l’utilisation d’un faux contrat, et les internautes ont vérifié si les filles avaient été trop exploitées par l’agence comme elles le prétendent.

Le 17 Juillet, l’affaire s’est poursuivie avec de nouvelles révélations de la part de Dispatch dans un long dossier. Dispatch a en effet démontré que Ahn Sung Il aurait volé les droits d’auteur de « Cupid » aux créateurs originaux en falsifiant leurs signatures. Le producteur en a également profité pour réduire les droits d’auteur de Keena (membre de FIFTY FIFTY) de 6,5% à 0,5%, afin de détourner tous les droits d’auteur pour son gain personnel. Il a également menti au PDG de ATTRAKT qui s’inquiétait pour les compositeurs originaux de la chanson.

Dans la foulée des révélations de Dispatch, le KOMCA a alors pris une importante décision. L’Association des Droits d’Auteur de la Musique Coréenne s’est en effet réunie pour prendre la décision officielle de suspendre tout paiement des droits d’auteur de « Cupid » tant que la situation ne serait pas réglée.

L’opinion publique a donc continué de se rassembler autour de ATTRAKT, les internautes coréens soutenant encore et toujours l’agence face à Ahn Sung Il, et à son association avec les membres de FIFTY FIFTY.

Récemment, de nouvelles révélations accablantes sont venues frapper Ahn Sung Il. Sur son profil officiel, le producteur dit avoir été diplômé en business à la Joongang University et avoir travaillé dans plusieurs agences. Toutefois, les médias ont découvert qu’il n’avait pas été diplômé de cette prestigieuse université et qu’il mentait en disant à tort avoir travaillé pour certaines compagnies.

Aujourd’hui, on se réintéresse à la décision des familles des membres de faire déposer le nom ‘피프티피프티’ (littéralement le nom ‘FITY FIFTY’ écrit en coréen) en Corée du Sud.

Et pour lutter contre cette tentative de la part des familles, ATTRAKT a décidé de faire déposer le nom ‘FIFTY FIFTY’ (écrit comme on le connaît plus communément à l’étranger) dans de nombreuses autres régions du monde, à savoir les plus grands marchés musicaux : les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, et la Chine. La demande de ATTRAKT a été acceptée.

Récemment, la justice avait envoyé ATTRAKT et les membres de FIFTY FIFTY en médiation, estimant que le problème pouvait se régler par une entente à l’amiable entre les deux parties.

La justice avait donc demandé à l’agence et aux membres de se réunir pour discuter du problème et tenter de trouver une solution pour arranger tout le monde.

Toutefois, après une seule de deux heures le 8 Août dernier entre les représentants de ATTRAKT, les mères de Saena et Aran de FIFITY et les avocats, aucun arrangement n’avait pu être trouvé. Notons qu’aucune membre de FIFTY FIFTY n’était donc là pour la médiation, et que seules les mères de deux membres ont représenté le groupe pour cette tentative de médiation.

Les deux parties devaient se revoir ce 16 Août pour poursuivre la médiation. Cependant, le jour même de la rencontre, les FIFTY FIFTY ont envoyé une lettre dans laquelle elles expriment ne pas vouloir poursuivre la médiation.

ATTRAKT a annoncé ce 16 Août : « La médiation avec FIFTY FIFTY a échoué. Le côté opposé a contacté la Cour aujourd’hui, en déclarant qu’elles n’avaient plus aucune intention de participation à la tentative de médiation. »

Le procès va donc reprendre pour déterminer si les FIFTY FIFTY peuvent oui ou non suspendre leur contrat avec l’agence.

Source : sportskhan